Il est vrai que si on additionne les âges de Martin Scorsese et de chacun des Stones (Mick Jagger, Keith Richards, Ronnie Wood et Charlie Watts), la réalité numérique est effrayante. Mais si l'on doit s'arrêter à une époque, à un âge pour qualifier le Beau, l'émouvant, le parfait, l'agréable et mesurer ainsi son plaisir, la Vénus de Milo ou les Pyramides d'Egypte auraient peu d'admirateurs…
Pour apprécier Shine a Light il faut regarder avant tout le contexte : deux « parties » face à face, l'une Martin Scorsese, réalisateur idolâtré par beaucoup qui pour son premier film influant, Mean Streets, a réuni Robert de Niro et Harvey Keitel, encore jeunes… et beaux ! L'autre, les Rolling Stones, stars du Rock, adulés par des générations d'amateurs, souvent imités, peu égalés. La rencontre entre les deux promettait forcément des moments forts, intenses. C'est cela que raconte Shine a Light : film-concert, documentaire, film, on peut le nommer de différentes façons mais l'essence est toujours la même : l'envie pour une star de la réalisation de filmer des stars de la musique.
The Rolling Stones n'est peut-être pas le plus grand groupe de rock du monde mais il est l'un des plus influents, au même titre que les Beatles, les deux groupes se côtoyant souvent, Mick Jagger et John Lennon étant même amis.
[...] Martin Scorsese et les Rolling Stones : une histoire de Rock Argumentation sur Shine a Light Il est vrai que si on additionne les âges de Martin Scorsese et de chacun des Stones (Mick Jagger, Keith Richards, Ronnie Wood et Charlie Watts), la réalité numérique est effrayante. Mais si l'on doit s'arrêter à une époque, à un âge pour qualifier le Beau, l'émouvant, le parfait, l'agréable et mesurer ainsi son plaisir, la Vénus de Milo ou les Pyramides d'Egypte auraient peu d'admirateurs Pour apprécier Shine a Light il faut regarder avant tout le contexte : deux parties face à face, l'une Martin Scorsese, réalisateur idolâtré par beaucoup qui pour son premier film influant, Mean Streets, a réuni Robert de Niro et Harvey Keitel, encore jeunes et beaux ! [...]
[...] La mise en place fait penser à une mécanique bien huilée, laissant peu de place à l'initiative personnelle des musiciens et à la spontanéité. Une fois le show introduit par Bill Clinton, deux heures de musique commencent, ponctuées d'images d'archives soulignant bien le contraste entre les Rolling Stones d'hier, jeunes, plein d'énergie, ne comprenant pas encore les mouvements de foules qu'ils provoquent et les Stones d'aujourd'hui, toujours aussi énergiques, mais avec les marques du temps sur leur visage. Elles nous montrent bien l'évolution des Stones au rang d'icônes vivantes, même si certains argueront qu'à leur âge il vaudrait mieux arrêter les singeries sur scène. [...]
[...] Le concert se termine sur Shine a Light, sorte d'hommage à Brian Jones, ancien membre du groupe et décédé en 1969. La chanson suggère les démons du guitariste, la drogue et l'alcool. Une façon assez triste de finir un concert, mais ô combien touchante, car ressentie sincèrement. Finalement, Shine a Light, s'il n'est pas le meilleur film de Martin Scorsese, comparé avec Taxi Driver, Les Affranchis ou Gangs of New York, reste un moment musical intense pour ceux qui n'ont jamais eu la chance de voir les Stones sur scène, et pour ceux qui ont pu les voir, mais sur des écrans géants ou gros comme des puces. [...]
[...] Laissez moi me présenter, je suis un homme de pouvoir et de goût ! et se décrit comme Lucifer, le Diable, en mentionnant ses victimes, le Christ, le Tsar Nicolas II de Russie ou encore les Kennedy, pour ces derniers il précise même que se sont Vous et moi qui les avons tués : Who killed the kennedys? When after all, it was you and me ! Le tout avec ce solo de guitare de Keith Richards que chacun attend lors d'un concert des Stones et qui a lui seul peut valoir la place de concert! [...]
[...] La chanson est un appel à l'aide, car il se rend compte de la duperie et en souffre, mais il finit par la laisser partir. Et puis il y a ces duos, avec Jack White tout d'abord, chanteur et guitariste des White Stripes, qui entonne avec Mick Jagger un Loving Cup fort d'émotions. Pour les amateurs, on trouve aussi Christina Aliguera en duo avec Mick Jagger sur Live with me, qui a pour intérêt de bien porter le collant ! [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture