Justice au cinéma, système pénal français et américain, avocat à l'écran, audience, réalité, justice et le peuple, peine de mort, enquête, Common Law, Rougon-Macquart, plea bargaining
Les convergences entre le cinéma et le procès sont nombreuses. En effet, au cinéma comme dans un procès, on retrouve des règles de fond et de forme. Par exemple, dans une salle d'audience, on retrouve des professionnels qui sont placés selon leur fonction et qui jouent un rôle social précis (accusateur, défenseur, juge), il y a donc une mise en scène. Il en est de même au cinéma dans lequel le film est joué par des acteurs qui jouent un rôle.
Le procès est comme le cinéma une affaire de mise en scène. Dans le procès, des acteurs jouent des rôles, échangent des répliques. La justice est donc une représentation, un spectacle, et c'est pour cela qu'elle intéresse le cinéma et le théâtre.
[...] Les sentencing guide lines, sont des lignes directrices qui déterminent les peines en fonction de deux facteurs : • La conduite associée à l'infraction ; • Les antécédents criminels de l'accusé. Par rapport à ces deux facteurs, le tableau propose des peines, des lignes directrices, qui relient ces deux facteurs, et fournit une fourchette de peine, fixée en mois de peine, dans laquelle le tribunal peut condamner un accusé. Ces lignes directrices ne sont pas obligatoires, mais le juge doit en tenir compte au moment de prononcer la peine. S'il s'écarte de ces lignes, il doit motiver son choix. [...]
[...] Il ne prend conscience de l'affaire qu'au moment des débats. La loi du 25 novembre 1941 apporte un changement concernant la délibération. Avant cette loi, le jury décidait seul de la culpabilité, et les magistrats de la peine applicable. À partir de 1941, le délibéré est commun entre les jurés et les magistrats à la fois sur la culpabilité et sur la peine. Après les débats, la cour se réunit et délibère dans la chambre des délibérations, et ils ne peuvent y sortir qu'une fois la décision prise. [...]
[...] La différence entre ces deux systèmes tient aussi aux peines. Le système pénal américain connaît le cumul des peines, c'est pourquoi il est dit que le système pénal américain est le plus répressif au monde, alors qu'en France les peines ne se cumulent pas. Ensuite, la deuxième différence importante c'est qu'aux États-Unis, la peine de mort est toujours en vigueur dans certains États fédérés des États-Unis. Tandis qu'en France, elle a été abolie en 1981. II. Les avocats « On dit souvent que les avocats font du cinéma, mais que fait le cinéma des avocats ? » s'était interrogé Christian Guéry. [...]
[...] Sa première mission est de garantir que les deux parties puissent présenter leurs arguments dans les limites de la loi. Le rôle du jury pendant le procès est assez passif, comme en France. La règle générale est qu'ils n'ont pas le droit de poser des questions, ils n'ont pas le droit de prendre des notes, mais dans certains États fédérés, le président du tribunal peut les autoriser à prendre des notes, cela reste aussi une exception. Quoi qu'il en soit, le rôle du jury est passif. [...]
[...] La défense Lincoln est ce film réalisé par Brad Furman d'après le roman de Michael Connelly, en 2011. On est dans le film juridique américain par excellence. Un avocat de la défense est inscrit au barreau de Los Angeles, et il se trouve que sur la plaque d'immatriculation arrière de sa voiture Lincoln est inscrite l'expression NTGUILTY. Cet avocat innocente de nombreux criminels. Ici, il défend Louis Roulet, riche homme d'affaires, incarné par Ryan Phillippe accusé d'avoir agressé une jeune femme. [...]
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