Le jour d'après est un film-catastrophe qui porte sur l'environnement et les conséquences de la pollution, le réchauffement climatique en particulier. La seconde scène se passe à New Delhi lors d'une conférence sur le réchauffement climatique où le personnage principal, Jack Hall, tente désespérément de convaincre le vice-président de ratifier le protocole de Kyoto. Roland Emmerich dénonce ici la bêtise américaine à ne penser qu'au profit économique à court terme.
A cause de ces clichés, on connait déjà la fin de l'histoire lorsqu'il nous reste encore une heure de film ; on sait que les personnages vont rester en vie et qu'ils seront tous sauvés. Ces clichés enlèvent toute intrigue au film, on pourrait ne regarder que la moitié du film pour connaitre toute l'histoire. Cela prouve bien que ce film n'est que pur divertissement bourré d'effets spéciaux, d'images surprenantes, de scénarios simples. Bref, tout ce qu'il faut pour ne pas trop faire intervenir l'intellect du spectateur.
[...] La musique est d'abord lente, basse puis va crescendo quand des moments forts ont lieu. Lors des scènes de foules, les bruits de l'action (vent, objets qui volent, qui tombent, sirènes, hélicoptère) sont très présents et se mélangent avec la musique. Les tons de la musicalité changent en fonction de l'action qui se déroule ; si cette action est plutôt romantique il y aura plus de violons et si cette action est plus violente, ce sera plus des tambours, de la musique basse. [...]
[...] Par exemple, il y avait au moins sept tornades rien que sur Los Angeles qui dévastaient tout, qui s'assemblaient, etc. Enfin, la mise en scène est bien pensée. On ne décroche jamais du film, tantôt une catastrophe, tantôt du suspens, etc. C'est une bonne manière de ne pas désintéresser le spectateur. En ce qui concerne le jeu des acteurs, il n'a rien d'extraordinaire mais cela répond sans doute aux attentes du réalisateur : les acteurs sont censés représenter des personnes comme vous et moi ; dans ce contexte, c'est à mon avis un bon choix. [...]
[...] Ce qui ne peut que nous filer de l'urticaire. Toutefois, avec Le jour d'après il semblerait que Roland Emmerich ait évolué un peu En effet, cette fois, il ne nous assène pas le mythe de l'américain super-héros qui accomplit des miracles dans des conditions cataclysmiques pour sauver le monde entier, et il nous épargne le happy-end écoeurant du petit drapeau étoilé agité sous nos yeux, symbole du dédain présomptueux de l'empire américain à l'égard du reste du monde. Simple volonté d'être moins balourd ou véritable prise de conscience ? [...]
[...] Les trois quarts de l'hémisphère nord vont se retrouver pris dans des énormes "cyclones", un basculement brutal nécessaire à l'établissement d'un nouvel équilibre climatique. C'est le retour d'une période glaciaire. Ce sont d'abord des grêlons énormes au Japon, puis des tornades sur Los Angeles. Suite à l'ampleur des précipitations, le niveau des océans qui monte très rapidement crée finalement un tsunami. La température baisse ensuite très fortement : l'air glacial de la haute atmosphère est projeté sur la terre par des formations de type vortex (sur le modèle d'un cyclone, à ceci près que les cyclones ne naissent jamais au-dessus des terres). [...]
[...] Et puis, sur le fond, comme par hasard, Jack et son fils Sam se retrouvent séparés avant le grand péril et ils vont devoir apprendre à survivre dans des conditions extrêmes, stimulés par l'espoir de se retrouver et d'avoir l'occasion de gommer le mur d'incompréhension qui existait entre eux la dernière fois qu'ils se sont vus. Et comme par hasard, la catastrophe va permettre à Laura, la fille dont est amoureux Sam, d'ouvrir les yeux sur la vraie valeur de celui qu'elle considérait à peine comme un copain, trop intello et introverti à son goût. Malheureusement pour nous, Le jour d'après demeure un film formaté qui obéit au choc des images et qui ne laisse pas de côté les bons sentiments. [...]
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