Dissertation présentée sous la forme d'un TPE analysant le procédé de l'image mentale au travers des films d'Alfred Hitchcock. En première partie, la notion d'image mentale est définie et analysée. En seconde partie, deux des films les plus représentatifs du réalisateur y sont présentés.
[...] L'ouverture du film Rebecca se fait par le biais d'un prologue qu'Hitchcock a admirablement mis en place. Il a su reprendre habilement les propos de l'héroïne dans le roman de Daphné du Maurier : It seemed to me I stood by the iron gate, leading to the drive. For a while, I could not enter for the way barred to me. Then, like all dreamers, I was possessed of a sudden, of a supernatural power, and passed like a spirit through the barrier before me (J'étais devant la grille, face à la grande allée, et je ne pouvais entrer. [...]
[...] Or, dès son arrivée, elle se fait attaquer par une mouette et est blessée au front. S'en suivront alors de nombreuses attaques inexplicables d'oiseaux de toutes espèces un peu partout dans la ville les oiseaux se mettent à attaquer la population. Alors que le film commence comme une comédie Hollywoodienne puisque Mitch se méprend sur Mélanie et fait semblant de la prendre pour une vendeuse, la tendance s'inverse brutalement puisqu'au bout de la vingt- quatrième minute les oiseaux se mettent à attaquer violemment la protagoniste. [...]
[...] Il voit des choses et entend des bruits qui provoquent des affections. Le sujet éprouve des émotions par rapport aux relations présentes entre tous les objets. Gilles Deleuze nous explique dans son livre, L'image mouvement, que L'essentiel, de toute façon, c'est que l'action, et aussi la perception et l'affection, soient encadrées dans un tissu de relations. C'est une chaîne de relations qui constitue l'image mentale, par opposition à la trame des actions, perceptions et affections En fait, la relation fabrique la base de l'image mentale, qui est après enrichie par les actions, les perceptions et les affections. [...]
[...] En revanche, la seconde fois, on découvre une fenêtre immense à proximité du lit, dont on n'avait pas supposé l'existence et qui n'apparaissait pas dans la première. Ceci va donc contribuer à l'égarement de l'héroïne ainsi qu'à celui du spectateur qui a pris goût à l'espace au point de s'impliquer lui aussi dans la découverte des lieux. Ainsi, ce qui prime dans Rebecca, c'est le rapport des personnages (et du spectateur) à cet espace. Cependant, il faudra envisager l'espace, non pas, ou du moins pas seulement, à travers sa représentation concrète, mais surtout à travers la représentation mentale que le film permet de construire. [...]
[...] Il a voulu éviter, grâce à ses innovations une crise de l'image traditionnelle au cinéma en remettant en question la nature et le statut des images. Ainsi, l'œuvre d'Hitchcock a eu un impact majeur et durable sur le cinéma mondial. II/ Analyse de films : Analyse de The Birds : Résumé du film : Mélanie Daniels, jeune femme quelque peu superficielle se rend chez un marchand d'animaux à San Francisco. Alors qu'elle note son adresse afin de se faire livrer le perroquet qu'elle a commandé, un client entre dans le magasin et la prend pour une vendeuse. [...]
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