Ces deux films étant connus pour leur touche humoristique, le spectateur aurait pu s'attendre à une mise en dérision du statut des officiers allemands. Mais bien au contraire et malgré la présence du comique, les S.S. gardent leur rôle de répression et de maintien de la terreur. A la différence par exemple d'un Chaplin ou le méchant est la cible des maladresses du comique ou simplement ridiculisé (dans sa célèbre caricature d'Hitler), dans "La vie est belle" ou "Jakob le menteur" cet aspect n'est pas abordé. Il est vrai que la scène de la traduction allemand / français du camp dans "La vie est belle" est quelque peu vaudevillesque mais elle ne vise pas directement à disqualifier le SS, elle est surtout primordiale pour sauvegarder la crédibilité du mensonge mis en place par le père pour son enfant. La gestapo garde donc tout au long du film son rôle ; elle triomphe même dans les deux films à la fin puisque les deux héros meurent fusillés. Toutefois cette notion est à nuancer puisqu'en mourant fusillés, les héros échappent d'une certaine manière à la logique concentrationnaire. Ils sont tous deux fusillés en hâte ; dans "La vie est belle" avant que les troupes alliées n'arrivent en libérateur et dans "Jakob le menteur" avant qu'un train n'emmène la population du ghetto vers Auschwitz.
[...] Mais bien au contraire et malgré la présence du comique, les S.S. gardent leur rôle de répression et de maintien de la terreur. A la différence par exemple d'un Chaplin ou le méchant est la cible des maladresses du comique ou simplement ridiculisé (dans sa célèbre caricature d'Hitler), dans "La vie est belle" ou "Jakob le menteur" cet aspect n'est pas abordé. Il est vrai que la scène de la traduction allemand / français du camp dans "La vie est belle" est quelque peu vaudevillesque mais elle ne vise pas directement à disqualifier le SS, elle est surtout primordiale pour sauvegarder la crédibilité du mensonge mis en place par le père pour son enfant. [...]
[...] Dans "la vie est belle" c'est un enfant et dans "Jakob le menteur" c'est un ghetto tout entier. On note pourtant la présence de Lena qui arrive à un moment clef du film, après que Jakob ait vu et entendu la radio chez un des chefs SS. Par la suite un lien très fort s'installera entre la fillette et Jakob, on peut dire qu'il se crée une relation père fille. En effet, Lena trouve en Jakob un père de substitution puisque le sien est parti pour les camps. [...]
[...] Par exemple, lorsque Giosué et Guido montent dans le camion qui doit les emmener vers le train pour les camps, ce dernier a déjà menti à son fils sur leur destination. Guido est pris d'un rire nerveux et Giosué lui demande alors pourquoi, il lui répond "C'est une surprise c'est pour ça que j'ai toujours envie de rire". On observe la même réaction chez Jakob lorsque celui ci avoue à son ami Kowalsky qu'il n'a jamais possédé de radio. Le mensonge Ces deux films ont une histoire fondée sur le mensonge. [...]
[...] Un journal vole soudain au-dessus du mur et Jakob essaye de l'attraper. Il traverse pendant sa course la place du ghetto où se trouve une potence avec trois corps qui pendent au bout d'une corde. Il s'arrête quelques instants, horrifié, puis poursuit sa course. Il est stoppé par le projecteur du mirador alors que le journal se plaque contre la barrière du ghetto. Le garde l'envoie à la kommandantur prétextant qu'il aurait dépassé le couvre feu de huit heure alors qu'il n'est que huit heures moins dix. [...]
[...] Le lendemain, Le camp est vide et Giosué sort de sa cachette. Il entend un bruit sourd, celui des chars américains. Il a enfin gagné son cadeau. Un militaire comprend qu'il est seul et le prend avec lui sur son char. A la sortie du camp, il retrouve sa mère. JAKOB LE MENTEUR: (Jakob the liar) Film basé sur le roman de Jurek Becker, dirigé par Peter Kassovitz et produit par Robin Williams Ce film se passe en Pologne pendant l'hiver 1944. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture