Histoire et cinéma : Braveheart

Résumé du document

Chez les Anglais, Edouard 1er se pose en stratège et manipulateur sans scrupules : il initie avec rudesse son fils (le futur Edouard II) aux subtilités du pouvoir. Ce dernier, contrairement à Robert de Bruce, passera de la réticence à la soumission. Le roi d'Angleterre enverra aussi sa bru Isabelle (Sophie Marceau) en ambassade à William Wallace pour le piéger malgré elle. Une ruse qui se retournera contre lui: Edouard 1er meurt au même instant que Wallace alors qu' Isabelle vient lui annoncer sur son lit de mort qu'elle porte en elle le fruit d'une nuit avec le héros écossais et que la descendance d'Edouard mourra avec lui !
Une belle revanche pour l'indomptable Wallace !...

Extraits

[...] En effet on ne voit des Anglais que l'armée qui ressemble plus à une machine qu'à une troupe d'hommes: on ne voit pas leurs visages, ils sont tous habillés de la même manière et n'apparaissent qu'en rang serrés, leur position de combat. Ils n'ont ni vie, ni émotions. On voit aussi des Anglais les hauts dirigeants que sont le Roi Edouard, tyran sanguinaire perfide et déloyal dont le seul intérêt est le pouvoir, et son fils, lâche, stupide, naïf, méchant, influençable et soumis. [...]

[...] L'enfant est alors emmené et éduqué par son oncle. Devenu adulte, William (Mel Gibson), revient dans son clan pour y cultiver la terre. Il retrouve ses amis d'enfance : le colossal rouquin Hamish et surtout Murron (Catherine McCormack). La présence anglaise est plus détestable que jamais. Pour éradiquer les Ecossais à petit feu, Edouard 1er a choisi de restaurer la «Prima Nocte» : tout seigneur anglais obtient le droit d'exiger d'une jeune mariée écossaise de passer la nuit de noces avec elle. [...]

[...] Au moment de la réalisation et de la sortie de Braveheart l'Irlande du nord est secouée par de nombreux attentats commis par l'I.R.A. un groupe terroriste armé réclame que l'Angleterre quitte l'Irlande et la laisse se diriger toute seule. Ces évènements sont sans doute une des raisons qui ont poussé Mel Gibson à réaliser ce film. Braveheart peut alors être vu comme une façon pour le réalisateur de se placer dans ce conflit, du coté des Irlandais indépendantistes sans pour autant aller jusqu'à dire qu'il soutient les terroristes. [...]

[...] Mel Gibson est né le 3 janvier 1956 à Peeksill à New York. Il est un des onze enfants de Anne et Hutton Gibson, son père est un homme très croyant et très strict, qui fait déménager toute sa famille en Australie pour éviter à ses fils le service militaire (au Viêt-Nam). Mel Gibson se marie en 1980, de cette union naissent sept enfants. Il commence sa carrière cinématographique en tant qu'acteur puis se met à la réalisation avec l'homme sans visage puis Braveheart en 1995. [...]

[...] Il nous le présente comme le réalisateur aurait aimé qu'il soit. Il ne faut donc pas voir là, seulement une volonté de manipuler le spectateur. D'un point de vue historique ce film n'a que peu de valeur, en effet l'épopée de Wiliam Wallace est très romancée. Il est évident que Wiliam Wallace fut un grand stratège et qu'il accomplit l'exploit militaire de mettre en déroute l'armée des souverains Anglais Surrey (le gardien ou vice-roi d'Ecosse) et Cressingham (le trésorier) à Stirling,. [...]