En gardant la même composition de groupe, nous avons également décidé de garder le thème auquel nous nous étions intéressés l'an dernier dans le cadre du cours de recherche de l'information, les représentations de la ville au cinéma.
Ce dossier ayant été validé avec quelques réserves, il nous a fallu recadrer notre sujet, et en dégager une véritable problématique. La réflexion débutée l'an dernier était en effet trop large, trop générale et la place accordée par un dossier de magazine n'aurait pas été suffisante pour développer convenablement cet axe. C'est ainsi que nous avons tout d'abord choisi de nous intéresser seulement aux villes française, les possibilités de développement restant tout de même conséquentes. Afin de privilégier une visée descriptive plus que réflexive, le choix de magazine impliquant cela, il nous a paru judicieux de porter notre dossier essentiellement sur la notion de mise en valeur et les avantages qui en découlent.
Pour répondre à la problématique « Comment la ville diffuse une image positive grâce au cinéma ? », nous avons décidé de développer un article principal suivant trois axes. Ces trois axes, induits en grande partie par notre rencontre avec Jean Pierre Bonifay, responsable du bureau du cinéma à la mairie d'Avignon, sont :
- Une autre vision de la ville suggérée par l'œil du réalisateur
- Une ville qui a beaucoup à y gagner
- Eviter les aspects négatifs
De plus, ce dossier s'accompagnera de trois encadrés donnant deux exemples concrets de stratégies mises en place par les mairies ainsi qu'une perspective plus historique sur la représentation de la ville de Paris au cinéma.
[...] Les avantages apportés par le cinéma à une municipalité sont nombreux et variés mais il y a cependant certains aspects que les villes se refusent de montrer ou de mettre en scène afin de ne pas subir le revers de la médaille. Des étiquettes indésirables Mettre un drapeau nazi tout le long de la façade du palais des papes aurait été plus que malvenu et mal vu surtout pour les touristes allemands qui auraient pu venir visiter le palais ! De plus, les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale n'ont jamais occupé ces lieux ! [...]
[...] Y ajouter un détail historique, non fondé de surcroit, et pouvant être vu comme dégradant vis-à-vis du monument lui-même mais aussi et surtout vis-à-vis de la ville à laquelle il se rattache, est malvenu. Un exemple parlant encore : notre fameuse tour Effel. La mairie de Paris refuse, en effet, de laisser quelconques réalisateurs rattacher ce monument à une scène montrant un suicide notamment. Beaucoup ont conscience que des personnes suicidaires passent à l'acte dans des endroits connus et populaires où ils peuvent être vus du plus grand nombre tels que de hauts monuments de la capitale. [...]
[...] Mais heureusement, celui-ci parvient à lui sauver la vie, en la rattrapant en plein vol et en la déposant au sol deux étages plus bas, aidé de son élastique. On peut y voir ici un message contre le suicide. Une scène d' Amélie Poulain au contraire montre une jeune canadienne sautant du haut de Notre Dame de Paris qui finit par atterrir sur la mère du personnage principale. La légèreté du film a peut-être dissuadé la ville d'interdire la scène, mais néanmoins l'image du suicide depuis la cathédrale demeure. [...]
[...] Nous l'avons évoqué, cette image diffusée de la ville peut encourager fortement le tourisme, source importante de revenus. Mais en plus de ces gains rapportés par le tourisme, le cinéma peut avoir une grande influence sur l'activité économique d'une ville au cours d'un tournage. En effet, l'accueil d'une équipe complète, souvent composée d'un grand nombre de personnes, fait marcher pendant une période plus ou moins longue l'hôtellerie et la restauration de la ville. De plus, les intermittents du spectacle seront plus facilement sollicités lors d'un tournage s'effectuant dans la ville où ils officient. [...]
[...] Néanmoins, le magazine Première nous apparaissant trop descriptif, en opposition avec cette étude qui comporte certains points réflexifs, il nous a fallu choisir un autre magazine. C'est ainsi qu'après la lecture de divers magazines de cinéma, car nous comptions tout de même publier ce dossier dans ce genre de titre, le magazine Studio est celui qui correspondait le plus. Structure du dossier Les dossiers du magazine Studio comptent, du moins pour tous les numéros que nous avons lus, toujours huit pages. [...]
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