A l'instar de nombreux produits culturels, il est impossible d'établir des prévisions certaines ou quasi-certaines dans le domaine de la distribution cinématographique. Bien évidemment, des objectifs sont fixés, des résultats sont constatés, mais on ne connaît pas réellement les facteurs de succès ou de fiasco de l'exploitation d'un film. Seules des pistes d'explication peuvent être formulées. Le marché est très instable et fortement concurrentiel.
Dans ces conditions, il est extrêmement difficile de mesurer la performance. Les investissements financiers étant cependant très lourds (et d'autant plus lourds pour une petite structure indépendante comme Haut et Court), il est nécessaire d'établir une stratégie, d'étudier les résultats et de mesurer la performance, dans le but de créer assez de valeur pour perdurer et assez de connaissances pour affiner les anticipations.
Le cinéma est du domaine de l'imprévisible à prévoir.
Etant donné ces difficultés et les limites du présent exercice, nous nous attacherons à décrire quels sont les indicateurs de performance et quand cela est possible, nous analyserons partiellement la performance du marché et de l'entreprise étudiée : Haut et Court Distribution, et cela pour l'année 2005.
[...] En 2005, Haut et Court a distribué 8 titres : - TELLEMENT PROCHES ! une comédie espagnole de Teresa De Pelegri - LE FIL DE LA VIE, un film d'animation danois d'Anders Ronnow Klarlund - STAGE BEAUTY, un film américano-britannique de Richard Eyre avec Claire Danes et Rupert Everett - OMAGH, un film britanno-irlandais de Pete Travis - PARADISE NOW, un film hollandais de Hany Abu Assad - LA VIE SUR L'EAU, un film iranien de Mohammad Rasoulof - BACKSTAGE, un film français de Emmanuelle Bercot avec Emmanuelle Seigner et Isild Le Besco - VIVA ZAPATERO ! [...]
[...] Les indicateurs de performance dans la distribution cinématographique V. Pilotage de la performance chez Haut et Court VI. Conclusion et commentaires VII. Sources VIII. Annexes (Sommaire) AVANT PROPOS A l'instar de nombreux produits culturels, il est impossible d'établir des prévisions certaines ou quasi-certaines dans le domaine de la distribution cinématographique. Bien évidemment, des objectifs sont fixés, des résultats sont constatés, mais on ne connaît pas réellement les facteurs de succès ou de fiasco de l'exploitation d'un film. Seules des pistes d'explication peuvent être formulées. [...]
[...] - COMMENTAIRES QUANT A LA PERFORMANCE DE HAUT ET COURT La performance à travers les indicateurs comptables : En 2005, Haut et Court Distribution a enregistré une perte de euros. Les données comptables engagent à conclure que Haut et Court n'a pas été performante en 2005. Cependant, ce constat est à nuancer. La création de valeur : En terme de diversité culturelle, Haut et Court a rempli pleinement sa mission. En effet, en 2005, les titres distribués sont de 9 nationalités différentes. La gamme de films va de la comédie au documentaire en passant par un film en costume, un film d'animation, deux films politiques et deux comédies dramatiques. [...]
[...] On peut nuancer notre propos optimiste en admettant que ce n'est pas parce que de nombreux indicateurs sont à la hausse que la performance est bonne et elle aussi en croissance et particulièrement pas dans le domaine culturel. En effet, le système français se fonde sur une volonté de diversité des œuvres, des approches, des projets, des styles, des budgets. Ce système fonctionne grâce aux systèmes de péréquation et d'aide sélective. Or, ces systèmes fonctionnent bien sur une base de 120 films par an mais certainement moins bien pour 200 films par an. On note alors que les aides confortent le mouvement général qui consiste à privilégier le centre contre les marges selon l'expression de Jean-Michel Frodon[4]. [...]
[...] Etant donné ces difficultés et les limites du présent exercice, nous nous attacherons à décrire quels sont les indicateurs de performance et quand cela est possible, nous analyserons partiellement la performance du marché et de l'entreprise étudiée : Haut et Court Distribution, et cela pour l'année 2005. La distribution cinématographique, une prestation de services complexe a. Quel service, quels services ? La distribution cinématographique est un service culturel.[1] Elle est entre le service aux entreprises et le service au particulier en cela qu'elle fournit aux exploitants l'information et les moyens nécessaires à la programmation et à la projection d'un film dans leurs salles mais que sa finalité est de permettre au spectateur de voir un film. [...]
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