Différences, film, Jean-Pierre, Améris, roman, homonyme, Anne, Wiazemsky, comparaison, livre
Je m'appelle Elisabeth, c'est l'histoire de Betty, douze ans, la petite dernière d'une famille de cinq enfants. Un jour, une rencontre change sa vie: un homme sans âge et sans intellect, un malade de l'hôpital de son père. Betty décide de le cacher, de n'en parler à personne et "d'apprivoiser son fou".L'histoire n'est pas des plus palpitante mais c'est surtout merveilleusement écrit. C'est la fragilité et la sensibilité de l'enfance qui m'a décidé à écrire cet article. On a tous des souvenirs parallèles d'enfance : la peur sous toutes les formes, la peur d'enfantine.
[...] Le réalisateur n'a pas adapté le film conformément au livre. Il a ajouté des éléments crucials d'après ses expériences et ses souvenirs, tels que la discorde entre les parents de Betty, ce qui abondent les intrigues du film et en même temps, font écho aux souvenirs des audiences. Le film devient ainsi plus réel et plus acceptable pour les audiences. Enfin, le plus grand succès du film réside en ce que le réalisateur a bien profité des avantages du cinéma. La musique d'ambiance très charmante. Les paysages très beaux. [...]
[...] Aux yeux du réalisateur, le film est un conte. Il est visuellement très affirmé dans l'épilogue qu'on a entièrement inventé. nous trouvons qu'il y a des contradictions dans le cœur du réalisateur. D'une part, il a ajouté quelques éléments crucials dans le film, ce qui est peut-être un peu cruel pour un enfant, d'autre part, il ne veut pas voir s'effondrer une rêverie d'enfance. Il se rappelle avoir été traumatisé par un film qui n'avait rien de fantastique. La Cannonière de Yangtsé, avec Steve Mc Queen ; mais il a découvert ce jour-là que le héros pouvait mourir à la fin, ce qui l'a rendu très mélancolique. [...]
[...] Ils ont sous- estimé la capacité de reconnaissance et de perceptibilité de leur fille. Comparativement, c'est Rose, la malade de père de Betty, emploie comme bonne et qui est si douce avec elle, la seule personne qui ressemble à une protection.[4] Le réalisateur organise cette histoire dans une telle ambiance morne, en vue de nous montre à quel point les parents peuvent ne pas voir ce qui se trame dans la vie de leur enfant. Cela peut aussi mieux présenter comment le sentiment d'isolement se transforme inévitablement en sentiment de peur et d'anxiété Le sentiment d'abandonné et la recherche de compréhension Sa quête d'un chien, abandonné lui aussi, est un autre élément rapporté dans le film : on connaît l'importance des animaux comme confidents quand on a dix ans et qu'on se sent seul. [...]
[...] Cet article cherche à utiliser le théorie du cinéma comparé pour étudier l'adaptation du roman d'Anne Wiazemsky, Je m'appelle Elisabeth, au film homonyme L'adaptation du roman au cinéma On dit que roman est plus voisin du cinéma que le théâtre'', mais en fait, le cinéma est très différent de celui-là. Ils se distinguent en les formes d'art. D'une part, leurs véhicules d'art ne sont pas le même. Le cinéma dépend beaucoup des couleurs, du son, des actions des acteurs Il peut montrer les images visuellement. Alors que les mots sont le véhicule du roman. Celui-ci peut transmettre des conceptions abstraites. [...]
[...] Dans la deuxième partie, nous faisons un parallèle entre certaines intrigues différentes dans le livre et dans le film, et aussi des techniques utilisées par l'auteur et le réalisateur. Enfin, nous tirons une conclusion que le réalisateur a choisi la deuxième méthode d'adaptation. Il a ajouté dans le film ses idées et ses souvenirs de l'enfance en vue de le faire plus réel, plus acceptable pour les audiences. Les techniques typiques du cinéma contribuent à raconter cette histoire d'une manière plus vivante. [...]
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