L'engouement que l'on a aujourd'hui pour Laurel et Hardy semble extraordinairement vivace. Mais c'est surtout de leur vivant que c'est le plus exprimé c'est exaltation impressionnant. La jeunesse de tous les pays du monde à paru montrer une tendresse et une idolâtrie toute particulière pour l'inoubliable couple burlesque.
[...] Il transpose dans son personnage toute la bouffonnerie si chère aux gens du Sud dont il est originaire. De même il associera à son personnage une mesure de galanterie, de courtoisie et une certaine agilité malgré sa corpulence. Il inaugure la collaboration allusive du public comme témoin direct de l'action en lançant un regard caméra Et en outre il créa avec d'autres le fameux Slow Burn : la lenteur excessive de l'action. Autrement dit un retour du visage à la position de départ, un temps mort plus ou moins bref, puis une réaction tardive de compréhension. [...]
[...] Les USA désormais les rejettent et ils ne sont plus retournés en Europe depuis leur Vacances de 1932. Or encore une fois, les deux comédiens vont aller de surprises en surprises : L'Europe ne les a pas oubliés, le succès ne les a pas quittés. Ils ont l'impression de faire un bond en arrière de quinze ans. Ils sont abasourdis de l'enthousiasme qu'ils suscitent encore. En fait, une explication évidente permet de comprendre en partie ce phénomène : l'Europe a alors plus de cinq ans de retard sur la production cinématographique par rapport aux USA. [...]
[...] Leur procédé burlesque conçu sur la lenteur semble en effet s'accorder parfaitement avec une durée de dimension modeste, une trop longue durée risquant d'ennuyer très vite le spectateur. La preuve en est : certains longs métrages demeurent incontestablement des réussites et n'égaleront jamais par la suite la perfection de certains des courts métrages. Toutefois, l'industrie cinématographie et la concurrence va obliger Laurel et Hardy à se diriger vers le long métrage. Un nouveau nom est en train de conquérir une place enviée au Box-office : Walt Disney. [...]
[...] A tel point que les films de Laurel et Hardy que nous pouvons visionner en version original nous semblent avoir perdu une part de leur impact comique. Fernand Rauzena et Richard Oestermann qui prêtèrent leurs voix durant plus de 10 ans furent remplacé par Franck O'Neil et George Matthews en 1935. Possédé une technique imparable : Les Années glorieuses Un élément important de leur réussite est trop souvent oublié : la troupe avec laquelle ils s'entourèrent fait partie de leur succès, comme James Finlayson, Charlie Hall, Edgar Kennedy, Billy Gilbert Auxquels ils concèdent très souvent la priorité dans l'effet comique. [...]
[...] Mais ce triomphe n'est rien devant celui qui les attend en Europe. Sur le quai de Southampton, une foule en délire les attend depuis des heures, à Londres c'est un embouteillage phénoménal à Waterloo Station. Tout le long de leur périple, à chaque étape c'est la même folie. Pour tenter d'échapper à ce délire collectif qui commence à leur faire peur, Laurel et Hardy décident d'aller en France. A l'heure arrivée à la Gare Saint Lazare ils sont avertis que le Président de la République Albert Lebrun a tenu à mettre sa voiture personnelle à leur disposition. [...]
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