Hollywwod vit entre 1930 et 1960, son heure de gloire, grâce au système des studios. Une norme esthétique liée aux genres est mise en place. Elle sera tantôt respectée, tantôt transgressée. La notion de « classicisme hollywoodien » est difficile à définir car c'est un «terrain » très fréquenté. Le corpus est très vaste, c'est un domaine inépuisable.
Avec l'arrivée du son, Hollywood s'installe dans l'ère du classicisme. Le film classique vise à créer l'illusion d'un univers cohérent et homogène. Pour cela, les scénarios sont élaborés autour d'un ou de deux personnages centraux incarnés par des stars et conçus de façon à faciliter le processus d'identification chez le spectateur. Les événements s'enchainent selon une logique de consécution et/ou de causalité, de façon à éviter tout hiatus. L'instauration des grands genres et de leurs caractéristiques propres a renforcé cette standardisation des récits.
[...] Il faut donc aussi recréer en contexte hollywoodien le récit. Mais la traduction n'est jamais une opération neutre. Laurence Venuti distingue deux manières de traduire un texte étranger : traduire de la culture dominée ou traduire de la culture dominante. Pour les producteurs américains, il n'y a pas un public mais une universalité acquise. Mais quelles sont les procédures de traduction ? Les remakes pendant la période classique sont conformes aux originaux. Raphaëlle Moine prend comme exemple Pépé le Moko (Duvivier, 1937) et son remake américain : Algiers (Cromwell, 1938). [...]
[...] George Cukor (1899-1983) fut l'un des premiers à traiter ce sujet douloureux. Il nous donne, en 1932, What Price Hollywood ? Il y revient vingt ans plus tard, en tournant le remake de ce film de William A. Wellman. Dans la version de Cukor, la forme de la comédie musicale est là pour masquer le caractère tragique des drames humains engendrés dans ce milieu sans pitié. Pour souligner la beauté tragique de l'ensemble, ce fascinant psychodrame est réalisé selon une technique d'une richesse remarquable. [...]
[...] Dans Hollywood, l'ellipse et l'infilmé Jacqueline Nacache consacre une partie sur les ellipses présentes dans ce film, dont l'ellipse finale. Dans cette scène finale, Stella a la chance qu'un agent de police la laisse regarder le spectacle par la fenêtre. Le spectateur ne verra pas Stella sombrer dans la solitude ni la pauvreté. III. Prolongement personnel Suite à l'intervention de Marc Vernet j'ai choisi d'analyser une séquence de fin de film, qui comme Stella Dallas avait une fin triste. Il s'agit du final de A star is born de William A.Wellman. Esther Blodgett rêve de Hollywood. [...]
[...] Le classicisme hollywoodien I. La notion de classicisme hollywoodien Hollywwod vit entre 1930 et 1960, son heure de gloire, grâce au système des studios. Une norme esthétique liée aux genres est mise en place. Elle sera tantôt respectée, tantôt transgressée. La notion de classicisme hollywoodien est difficile à définir car c'est un «terrain très fréquenté. Le corpus est très vaste, c'est un domaine inépuisable. Les formes narratives Avec l'arrivée du son, Hollywood s'installe dans l'ère du classicisme. Le film classique vise à créer l'illusion d'un univers cohérent et homogène. [...]
[...] Exemple explicite dans What a way to go de J.Thomson (1964). Cette intervention très riche en exemples s'appuie sur les films de Tashlin (La blonde et moi) ainsi que ceux de Preston Sturges (The Palm Beach Story). Les modes de production En 1929, l'industrie du cinéma comprend cinq Majors (Paramount, Loew's, Warner Bros, Fox et RKO), qui possèdent des studios, un réseau de distribution et un circuit de salles, et trois Minors (Universal, Columbia et United Artists), qui se contentent de produire et distribuer. [...]
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