Petite étude sur l'Histoire du Western qui a été soumis à des professionnels du genre qui ont attesté les informations données, que ce soit en cours ou sur Wikipédia. C'est un complément d'informations idéal pour les amoureux du genre et les étudiants en Histoire du Cinéma.
[...] N'oublions pas non plus le Buffalo Bill (1944) de William Wellman dans lequel la bataille finale est présentée comme un massacre absurde ils étaient tous mes amis murmure Cody devant les cadavres des Indiens). Ce sont sur ces nouvelles pistes ouvertes par leurs aînés que les Mann, Dave et autre Fuller s'engouffrent avec respect, lucidité et talent. La vision qu'ils ont alors du monde est plutôt pessimiste. Par sa violence, la deuxième guerre mondiale a profondément marqué les G.I's, qui, lorsqu'ils rentrent chez eux n'ont plus la même perception du rêve américain. [...]
[...] Sur presque un siècle, le western s'est continuellement remis en question et a déclenché de véritables débats passionnés sur la véritable identité du peuple américain. D'un vecteur de propagande pur, le western a eu son heure de désacralisation des biens fondés de la société américaine. De la conquête à la construction de l'Ouest, le western, devenu révisionniste, nous a également montré sa destruction et sa déchéance. En somme, la manière dont l'Ouest brave et honorable a été détruit par le capitalisme sauvage et inhumain car dans un Western il est avant tout question d'humanité. [...]
[...] Dans ce contexte troublé, les ordres établis et rassurants des grands genres cinématographiques, étaient bousculés, mis à mal, quand ils ne vivaient pas leurs derniers instants Pour les années 70 le cinéma américain, suite à toutes ces désillusions, nous offrira la plus complète et la plus fascinante galerie d'anti-héros jamais montrés sur un écran. Pour le western ce sera : Cable Hogue, McCabe, Books, Avrill Des silhouettes fantomatiques destinées à disparaître. Quand au western italien spaghetti il n'arrangera rien. Après le désastre de Heaven's Gate en 1980 (qui devait être l'aboutissement du cinéma d'auteur et du western en tant que genre majeur) plus rien ne pourra plus subsister. [...]
[...] Toutes trois sont des femmes ambitieuses, parfaitement adaptées au milieu masculin et misogyne dans lequel elles ont su montrer leur autorité et leur indépendance. Plus intéressante est l'apparition de femmes indiennes prêtes au mariage mixte et à l'émancipation à l'image de Debra Paget dans La flèche brisée (Dave, 1950) et La dernière chasse (Brooks, 1956) ou bien d'Elizabeth Threatt dans La Captive aux Yeux clairs ( Hawks, 1952) et de Jean Peters dans Bronco Apache (Aldrich, 1954). Car s'il est bien un domaine dans lequel le western des années cinquante a porté le fer, c'est sur l'image de l'Indien. [...]
[...] De prime abord, les scénaristes continuent de développer les mêmes situations dramaturgiques (attaque de convoi ou de diligence, hold-up, duels, lutte entre éleveurs, guerre de Sécession, omniprésence de la violence, idéalisation des grands sentiments.). Mais si la trame reste sensiblement la même, les personnages vont prendre de plus en plus d'importance, même si la concision de l'action en souffre. L'élément central du western devient l'humain. Confrontés à des situations difficiles, dramatiques, tragiques, les êtres réagissent, les échanges psychologiques se font plus intenses, plus fouillés. Le romanesque prend le pas sur l'action pure. [...]
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