Avec l'avènement du parlant en 1930, le cinéma devient un média total : il est aussitôt l'objet de toutes les attentions des régimes totalitaires européens.
En effet, il parait l'outil idéal de par son accessibilité à un grand nombre de personnes, la persuasion, mais surtout pour la facilité de montage ou de mise en valeur…
Ce sont surtout les films de fiction qui vont progressivement démontrer que le cinéma est un réel avantage pour tout régime totalitaire.
[...] Le cinéma au service de la propagande Avec l'avènement du parlant en 1930, le cinéma devient un média total : il est aussitôt l'objet de toutes les attentions des régimes totalitaires européens. En effet, il parait l'outil idéal de par son accessibilité à un grand nombre de personnes, la persuasion, mais surtout pour la facilité de montage ou de mise en valeur Ce sont surtout les films de fiction qui vont progressivement démontrer que le cinéma est un réel avantage pour tout régime totalitaire. [...]
[...] En URSS, c'est le réalisateur Eisenstein qui va s'illustrer déjà auteur du Cuirassé Potemkine en 1925 à la gloire de la révolution d'octobre et vas réaliser Alexandre Nevski (voir photo ci- dessous) en 1938. On peut par ailleurs y voir une réponse aux Dieux du stade. Le réalisateur exalte le mythe du héros national dressé contre l envahisseur allemand. En effet il s'agit d'un combat entre les chevaliers teutoniques tentant d'envahir l'empire russe au XIII siècle, mais il renvoi surtout au XX siècle ou la montée du nazisme fait peur (annexion de l'Autriche par exemple). [...]
[...] Ainsi selon Lénine, parmi tous les arts que l'État gère du fait de la collectivisions l'art cinématographique est celui qui est le plus pris en considération. [...]
[...] Le film reste dans l'histoire du film de propagande comme l'un des plus célèbres et l'un des plus efficaces. Elle y met en avant la solidarité de la base du parti avec le régime, en alternant les images à un rythme inattendu et en rompant avec la chronologie du congrès. Elle place également ses caméras de manière à créer une ambiance quasi mythologique. Les effets de lumières et la musique mettent par ailleurs en valeur la force des symboles du parti : la croix gammée, les drapeaux, l'aigle du Reich. [...]
[...] Le film fait un parallélisme entre Rome et Carthage, et entre l'Italie et l'Éthiopie. Il justifie la présence romaine en Afrique du Nord en faisant des Carthaginois des hommes moins civilisés que les Romains. Ce film aborde donc le thème de la mission civilisatrice de l'Italie fasciste et de la grandeur historique de l'Empire romain qui dirigeait l'ensemble du monde. Ainsi, Luigi Freddi déclare le 6 avril 1937 dans un article de Il Popolo d'Italia : film fut voulu parce qu'il apparut qu'aucun thème à traduire en spectacle n'était plus adapté que celui-là pour signifier l'union intime entre la grandeur passée de Rome et la réalisation audacieuse de notre époque fasciste». [...]
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