« The celluloid closet » : l'homosexualité au cinéma. La représentation de l'homosexualité au cinéma apparaît comme une chose effrayante et inhumaine. En un siècle, les images fugaces présentant des homosexuels laissent de perpétuelles traces dans les esprits. Hollywood a voulu enseigner ce qu'il fallait penser des homosexuels et comment ces derniers devaient penser d'eux-mêmes.
[...] L'homosexualité était considérée comme une maladie mentale et de ceux-ci découlait des personnes dangereuses. Des éléments comiques À ses débuts, en 1923, le cinéma hollywoodien évoquait souvent l'homosexualité comme un objet de ridicule, un élément comique. Le personnage de l'homosexuel efféminé était populaire à l'époque. Il amusait et rassurait à la fois le public. À mi-chemin entre féminité et virilité, son homosexualité n'avait rien de menaçant. Next stop , Greenwich village 1976, l'homosexuel noir était plus facile à représenter qu'un homosexuel blanc sous forme de comédie. [...]
[...] Les musiques par exemple permettent de montrer ce que l'on doit cacher. Il y avait beaucoup d'allusion que le spectateur découvrait. En1934, le Vatican publia ses propres critères et Hollywood promit de suivre ses règles. En 1945, Le poison a été censuré à cause de meurtres d'homosexuels que l'on pouvait qualifier de meurtres antisémites. Censure des homosexuels au cinéma Entre 1930 et 1950, des groupes de femmes et associations religieuses se sont attaqués au cinéma hollywoodien qui, selon eux, contribuait à l'immoralité publique. [...]
[...] En conclusion, la morale de l'histoire est que l'amour est le même pour tous malgré le fait que c'est difficile de faire changer les consciences. En un siècle, les films d'homosexualité, souvent contestés à l'écran, veulent montrer que ceci est légitime. Tout d'abord cachée puis suggérée pour déjouer les censures, l'homosexualité fut utilisée par le biais de la caricature. Petit à petit, l'homosexuel au cinéma a quitté le domaine du personnage marginal et scandaleux ; il est devenu partie intégrante de la société et est accepté, voire même en vogue au cinéma occidental. [...]
[...] Il est clair que l'homosexualité féminine est bien plus montrée que la masculine. Une évolution À partir de 1990, la représentation des homosexuels dans la société s'améliore. Les personnages homosexuels sont moins ambigus et on s'efforce de les présenter dans des situations semblables à celles vécues par les hétérosexuels. Les garçons de la bande 1970 de Marc Crowley, expose les gays de façon ouverte et sans tabou. Il naissait entre eux un sentiment d'appartenance et de camaraderie. Philadelphia démontre que le public peut apprécier des films mettant en vedette des gais ou des lesbiennes. [...]
[...] Comment Hollywood a t-il traité de l'homosexualité au cinéma ? Nous verrons dans un premier temps la représentation des homosexuels, puis leur perception de leur condition face au cinéma et pour finir l'évolution de la perception de l'homosexualité. La représentation des homosexuels au cinéma Une caricature Les personnages homosexuels étaient montrés sous forme de personnes cruelles et souvent hostiles. Ils n'étaient définis que par leur orientation sexuelle, sans la moindre profondeur psychologique. Le premier gay d'Hollywood : la tapette ; c'était un être sans sexualité à la carrière florissante et une représentation sublimable des homos surtout en public. [...]
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