Nous sommes partis du constat que nous voyons peu de films espagnols en France, et donc, nous avons décidé d'axer notre étude sur l'exportation du cinéma espagnol. Pour cela, dans un premier temps, nous ferons un bref rappel historique de l'évolution de l'exploitation cinématographique espagnole, qui permettra de comprendre, et peut-être d'expliquer la situation actuelle. Puis, nous étudierons la faible exportation du cinéma espagnol, et les moyens mis en place pour aider à son développement.
[...] SEGUIN, Claude. Histoire du cinéma espagnol. Paris : Ed. Nathan p. FOREST, Claude. Economies contemporaines du cinéma en Europe : l'improbable industrie. Paris : Ed. du CNRS p. [...]
[...] Ainsi, pour exporter son cinéma, l'Espagne compte sur les coproductions et les films tournés en langue étrangère, et surtout en anglais. La coproduction est donc synonyme d'exportation dans le pays coproducteur, et est un moyen de remédier aux faibles budgets, et à l'insuffisance des aides apportées. De plus, ces coproductions quand elles sont majoritairement espagnoles sont favorables à l'introduction du cinéma espagnol dans les festivals internationaux, qui demeurent un des meilleurs moyens pour promouvoir un film, ainsi que pour l'exporter. [...]
[...] Etant donné que le budget pour un film espagnol reste très faible, l'un des seuls moyens pour lui de pouvoir survivre, et notamment d'être reconnu à l'étranger, reste les coproductions, dont l'intérêt et l'avantage est la mise en commun des capitaux et des aides (fonds de soutien européen tel qu'Eurimages en particulier), qui permettent donc de faire un film avec plus de moyens, et peut être de meilleure qualité, d'autant plus qu'il y a eu une inflation des coûts de production des films espagnols, qui ont fait baisser le nombre de productions de films. Il faut savoir que le budget moyen des coproductions est de 490 millions de pesetas, soit le double du budget pour une production 100% espagnole. [...]
[...] Une des solutions pour y remédier est de coproduire une majorité de films espagnols. La production augmente mais la qualité ne suit pas. Les seuls films indépendants qui sont tournés sont condamnés d'avance puisqu'ils ne bénéficient d'aucun réseau de distribution, et sont donc condamnés à s'échanger sous le manteau : L'après franquisme Le 11 novembre 1977, un décret royal établit la liberté d'expression cinématographique par la suppression de la censure, et la liberté d'importation des films étrangers est modérée par le maintien d'un quota d'exploitation d'au moins 1 film espagnol pour 2 films étrangers. [...]
[...] Donc, ceci indique cette coopération étroite entre l'Espagne et l'Amérique Latine. D'ailleurs, les liens linguistiques et culturels qui existent entre ces pays ont beaucoup influencé le développement d'une coopération culturelle, qui existe notamment avec le programme Ibermedia. En effet, l'Amérique Latine représente un marché hispanophone assez conséquent et donc depuis 1998, le programme Ibermedia a été créé, et vise à soutenir le développement, la production et la distribution de longs métrages et de programmes de télévision de pays tel que l'Argentine, le Brésil, la Colombie, le Chili, l'Espagne, le Mexique, le Portugal, l'Uruguay et le Venezuela. [...]
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