Le cinéma, aussi appelé septième art, apparaît à la fin du XIXème siècle. Il se développe rapidement et devient vite un art populaire. A son commencement les moyens mis en oeuvre étaient plutôt rudimentaires. Ils transmettaient néanmoins des émotions, une idée et suscitaient la réflexion. De nos jours, les progrès techniques permettent des prouesses cinématographiques, ce qui élargit pour le réalisateur les moyens de transmettre des émotions aux spectateurs (...)
[...] Il peut nous fasciner par l'intermédiaire du dynamisme de ses actions ou de ses effets spéciaux comme dans le film fantastique Jurassic Park de Steven Spielberg ou encore dans Les Quatre Fantastiques et le surfeur d'argent de Tim Story. Le spectateur peut également être émerveillé par des paysages ébahissants tels que ceux de La Marche de l'empereur de Luc Jacquet ou du Grand Bleu de Luc Besson. On peut donc dire que le cinéma peut nous faire voyager et faire évoluer nos pensées dans un autre monde par l'intermédiaire de l'image seulement ; et tout ceci en assistant à une projection sur écran géant qui grandit tout et amplifie donc nos émotions. [...]
[...] L'art cherche à provoquer chez l'homme un état de sensibilité et d'éveil comme le fait le cinéma dans les films en utilisant les émotions du public pour faire passer un message. Par l'intermédiaire des émotions également, le cinéma peut dénoncer un fait et nous en faire prendre conscience. Le film La Vie est belle lui, dénonce les horreurs des crimes commis par les nazis dans les camps de concentration. Cette comédie dramatique de Roberto Bénigni nous décrit alors les conditions de vie des Juifs dans ces camps de la mort. [...]
[...] Ce film qui raconte la Shoah évite les images choquantes, une seule est présente, la montagne de cadavre. La Liste de Schindler du célèbre réalisateur américain Steven Spielberg traite également sur le même thème mais cette fois-ci il nous relate l'action d'un Juste parmi les Justes Ce drame tourné entièrement en noir et blanc sauf six scènes empêche le film de sombrer dans la barbarie en utilisant les couleurs, cela donne une valeur de documentaire au film. Ces deux exemples prouvent donc que le cinéma peut dénoncer dans les règles de l'art un fait historique sans choquer réellement le spectateur. [...]
[...] La scène de l'accident d'Esteban par exemple a de nombreuses similitudes avec la scène de Opening Night de John Cassavetes. En effet, la jeune fan de Opening Night va demander un autographe à une actrice comme le fait Esteban à l'actrice Huma Rojo dans Tout sur ma mère Le réalisateur établit des liens de manière relativement subtile et fine, c'est pour cela que certains films peuvent être reconnus comme de véritables chef d'œuvre ou œuvres d'art. Le cinéma peut donc être considéré comme un divertissement mais on peut également le voir comme un art à part entière. [...]
[...] Tout d'abord, le cinéma peut être considéré comme un divertissement. Il peut en premier lieu être qualifié de comique. En effet, au cinéma, différents comiques peuvent être représentés, le comique de geste et de mimique de l'acteur Louis de Funès par exemple. Nous pouvons aussi parler du comique de situation du film Le Corniaud de Gérard Oury car ce film repose entièrement sur un quiproquo qui se moque gentiment des touristes et de la naïveté des hommes. Pour faire rire les spectateurs, le réalisateur peut également jouer sur la naïveté des personnages comme celui de François Pignon dans Les Compères ou La Doublure réalisés tous deux par Francis Veber. [...]
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