Depuis son apparition le cinéma est un outil pour faire passer des idées, qu'elles soient politiques, sociales ou pacifistes. En effet grâce à des reportages ou à de la fiction les cinéastes se servent de leur art plus ou moins directement et ouvertement pour toucher le public sur des faits de société.
Le cinéma a le pouvoir d'être relativement libre en comparaison avec la presse qui a les mains beaucoup plus liées et ne peut tout nous révéler. Le cinéma a le droit d'être plus subjectif et n'a pas le devoir d'information que l'on attribue à la presse. Le cinéaste engagé pourra donc plus librement nous donner un avis.
Seulement, aujourd'hui encore, le cinéma engagé rencontre des obstacles, non seulement dans les pays occidentaux où les réseaux de production et de distribution sélectionnent les films qu'ils produisent, mais surtout dans les pays où les régimes gouvernementaux gardent un œil sur la production cinématographique.
[...] Le film évoque aussi les situations dues à la conjoncture économique. La guerre du Vietnam La guerre du Vietnam fait réagir de nombreux artistes, en France comme aux Etats-Unis. Les réalisateurs de cinéma s'allient aux reporters de la télévision et aux photographes de la presse écrite pour dénoncer cette guerre inutile et sanglante. Chris MARKER est à la base d'une réalisation collective et, avec lui Marceline LORIDAN et J.IVENS ont pris des images sur les lieux même du conflit. Roger PIC réalise pour la télévision 17eme parallèle' C'est l'époque de la nouvelle vague, du groupe ‘rive gauche' qui regroupe : LELOUCH GODARD W. [...]
[...] Le cinéma prend partie et agit. Jean RENOIR s'engage et participe aux événements du front populaire de deux façons : Pour éviter la censure de l'état et des distributeurs et pour permettre à un maximum de personnes de voir ses œuvres il produit et diffuse ses films dans un circuit parallèle au circuit commercial habituel. Et la création de Ciné-mobile (camionnettes équipées de matériel de projection ) permet de toucher un maximum de personnes. En fait RENOIR cherche à toucher surtout trois catégories : Le monde rural, qui a rarement l'occasion de voir des œuvres cinématographiques. [...]
[...] dos au mur' Après son expérience du monde ouvrier Jean-Pierre THORN retourne dans son ancienne usine pour filmer les événements sociaux. En 1979 il filme donc la grève à l'usine Alsthom à Saint-Ouen. Il est un des seuls cinéastes en France à filmer les mouvements sociaux, les autres s'intéressent plus au cinéma en tant qu'art. Il utilise la caméra comme un personnage agissant dans l'histoire. Dès le début on remarque le parti pris et l'envie que le spectateur intègre et pénètre dans le film. C'est un documentaire dans lequel on retrouve la structure d'une fiction. [...]
[...] Les films sont tournés avec un son direct. Des films de CAVALIER ressorts de grandes tensions dues à différentes oppositions il contraste souvent le noir et la lumière, et les décors du studio font ressortir les objets. Les petites scènes humoristiques sont tournées dans des décors froids. IV Cinéma arabe : l'engagement contre l'intolérance Il est souvent difficile pour les réalisateurs orientaux de s'exprimer et de faire les films voulus. En effet souvent les régimes des pays concernés sont difficiles et la censure limite énormément ces artistes. [...]
[...] V L'artiste s'engage dans le réel. Vincent Van Gogh et Maurice Pialat Au cours de cette dernière séance, nous avons étudié quelques œuvres présentant ou mettant en scène le personnage de Vincent Van Gogh. Très vite, au cinéma, des réalisateurs ont voulu intégrer des tableaux dans leurs films. Il y a plusieurs handicaps à surmonter. Tout d'abord le cinéma qui est art de mouvement a du mal à restituer un tableau qui lui par essence est statique. Un autre problème est la manière de rendre les scènes où l'artiste est au travail. [...]
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