Carnet de bord : une année de Terminale en option Cinéma-Audiovisuel

Résumé du document

Actuellement en classe de terminale scientifique au lycée Jean de Pange de Sarreguemines, je me permets de vous livrer ici mon carnet de bord qui apporte une touche finale à mon dossier et plus largement aux deux années au cours desquelles je me suis investi dans l'option facultative de cinéma audiovisuel.

Au cours de ce travail, je vais tenter de rendre compte des motivations qui m'ont poussé à présenter cette épreuve pour le baccalauréat.
Je ferai également part des actions et du travail accompli en rapport avec l'option, que ce soit dans ma vie lycéenne ou en dehors.
Je m'attarderai aussi, c'est évident, sur ma réalisation audiovisuelle, des premières esquisses à la finalisation du film, en passant par une argumentation de mes choix et de mes intentions.
Enfin, pour terminer, j'ai choisi de porter mon regard sur un sujet qui n'a aucun rapport avec mon œuvre mais qui me tient particulièrement à cœur, comme vous le comprendrez plus tard dans la lecture. Ce point que j'ai choisi d'approfondir n'est autre que le métier d'exploitant de cinémas. Acteur évidemment essentiel dans le monde du cinéma, peu de personnes savent finalement en quoi consiste l'exploitation de salles de cinéma, alors qu'elles sont nombreuses à fréquenter les salles obscures.

Extraits

[...] Ces retirages de copies ne sont généralement que marginaux par rapport au plan de sortie initial. Si le cinéma ne peut bénéficier de ce retirage, la seule solution consiste à attendre la copie qui sera décrochée par un confrère. Le film en salle devient très rapidement, en raison de l'augmentation des diffuseurs et des sorties, une denrée périssable qu'il convient d'exploiter au plus vite. Ainsi, bénéficier d'une copie après un retirage en deuxième semaine peut aboutir à une perte de spectateurs de l'ordre de vingt à trente pour cent difficilement récupérable. [...]

[...] Intéressons-nous maintenant au billet de cinéma et à ses règles de fonctionnement mises en place et contrôlées par le Centre National de la Cinématographie (CNC). Pour un film, le distributeur concède à l'exploitant un contrat de location pour une durée donnée contre un pourcentage de la recette au guichet. Prenons par exemple le cas d'un billet vendu 6 au guichet d'un cinéma. Après avoir retiré la TVA et la Taxe Spéciale Additionnelle on a une base film à 5,05 Sur cette recette va alors s'appliquer le taux de location du film qui est de cinquante pour cent pendant les trois premières semaines (il pourra ensuite être négocié à la baisse par paliers de cinq points). [...]

[...] Le métier d'exploitant de cinémas Tout d'abord, il est nécessaire de savoir que le secteur du cinéma se divise en trois pôles : la production, la distribution et l'exploitation cinématographique. Ainsi, vous l'aurez compris, nous nous intéresserons particulièrement au troisième pôle, même si ce dernier est forcément en relation avec les deux premiers. L'exploitation cinématographique est elle-même une nouvelle fois divisée : les grands circuits nationaux et internationaux tels qu'UGC, Pathé ou Gaumont côtoient les cinémas indépendants et les salles Art et Essai. [...]

[...] Le titre, enfin, qui est également celui de la musique, n'a pas été changé, car résume pour moi à merveille la situation. Mon film, surprenant dans sa démarche, a donc pour but de rappeler que la violence entraînée par le suicide est toujours présente, et particulièrement chez les adolescents, qui cachent parfois une profonde tristesse sous une carapace, souvent trompeuse, reflétant pourtant amour et bonheur. Pour terminer ce carnet de bord, je vais donc m'intéresser au métier d'exploitant de cinémas. [...]

[...] J'ai donc suivi une démarche inverse au sens traditionnel en m'appuyant sur un son pour chercher le scénario de mon film. Selon moi, la musique se suffit à elle-même pour faire passer un message et des sentiments, je n'ai donc pas souhaité rajouter de son autre que celui de Sébastien Tellier. La musique me fit incontestablement penser à quelque chose de triste lors de la première écoute. Et au fur et à mesure que je l'entendais, les images apparaissaient dans ma tête comme une évidence. [...]