Ce premier long métrage de Jean Luc Godard, scénario de François Truffaut est un des films le plus caractéristique de la nouvelle vague.
Il reflète entièrement l'état d'esprit des cinéastes de cette époque.
Le cinéma français va vers une «certaine tendance » dans les années 50, car il a mal subi l'arrivée du parlant dans les années trente, suivi de la seconde guerre mondiale et du gouvernement Vichy, qui ont apporté la réquisition des studios, la censure etc. Donc à cette période, le cinéma français subit son passé, utilise des techniques et cherche une esthétique très particulière.
Les jeunes cinéastes, et cinéphiles à l'origine, né des cahiers du cinéma, cherchent eux le cinéma à tout prix, ils font le «mai 68 » du cinéma.
[...] Et par mesure d'économie dans à bout de souffle le son post-synchrone à été utilisé. Il apporte une liberté de monologue et une véritable émotion ainsi que la désinvolture de Belmondo. Vous êtes cons, les Américains La preuve c'est que vous admirez La Fayette et Maurice Chevalier, et qu'ils sont les plus cons des français Les cinéastes de cette génération ont des vraies connaissances et approfondie de l'histoire du cinéma et de ses grands auteurs. C'est pour cela que dans à bout de souffle et dans d'autres films caractéristiques de la nouvelle vague ont trouve de nombreuses références aux firmes américaines. [...]
[...] C'est une preuve pour lui qu'elle ne l'aime pas. Il refuse de vivre plutôt que d'être malheureux. Godard casse également la règle qui consiste à donner des éléments supplémentaires sur l'état intérieur d'un personnage grâce aux décors, de manière discrète et secondaire. Alors que Patricia et Michel discutent dans une chambre, le réalisateur n'hésite pas à montrer dans un même plan Michel puis fait un travelling sur un tableau ou un homme retire son masque, et enfin revient sur Michel pour nous faire comprendre son double jeu et surtout la fin de ce jeu avec Patricia qui ne connaît pas encore la nature de ces activités. [...]
[...] ou «c'est quoi ? :gazer, faire la tête, plaquer, trouillard, minouche et dégueulasse. Cette figure verbale sera l'une des constantes de la nouvelle vague, le réalisateur citant précisément le texte même de l'auteur qu'il adapte. Les dialogues dans ce film sont plus proche e la réalité que dans bien d'autres films, le vocabulaire veux recoucher avec toi est quotidien et on retrouve les blancs qui rythment une conversation normale. Par ailleurs ces dialogues font ressentir l'idée révolutionnaire des cahiers du cinéma, qui détruisent le romantisme et l'idée de la liaison spirituelle qui sont généralement associées à l'amour. [...]
[...] Parallèlement, la police retrouve sa trace et se fait menaçante. C'est sous leur pression que Patricia dénonce Michel . F. Truffaut et J-L. Godard se sont appropriés un fait divers pour en faire un film où leurs idées s'expriment. Là où d'autres réalisateurs auraient montré une simple cours poursuite, faisant le parallèle policiers/voleurs, J-L. Godard met de côté la narration et donne un angle nouveau à ce type de sujet. Son escroc/héros a une âme, on le prendrait presque en sympathie, et on découvre ainsi ses préoccupations, sa psychologie. [...]
[...] A bout de souffle Quelle est votre plus grande ambition dans la vie ? Devenir immortel . et puis . mourir Quelle est votre plus grande ambition dans la vie ? Devenir immortel . et puis . mourir. Sur la route qui le ramène à Paris, Michel Poiccard, un jeune escroc, se fait arrêter par un policier qu'il abat avec une arme cachée dans la voiture qu'il conduisait, volée à Genève. Néanmoins, il se rend à Paris afin de récupérer un magot, retrouver Patricia, une américaine, future journaliste qui vend le New York Herald Tribune dans les rues et dont il est tombé amoureux, pour enfin s'enfuir à Rome. [...]
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