Big Fish est un film américain de Tim Burton, film qui arrive après La planète des singes, le budget est moins important que pour les précédents films du réalisateur. Le scénario est de John August, d'après le roman de Daniel Wallace, avec Ewan Mc Gregor dans le rôle d'Edward Bloom (jeune), Albert Finey, pour Edward Boom (adulte) et Bill Crudup pour Will le fils d'Edward. Ce film retrace l'histoire d'un homme qui par des anecdotes ou légendes essaie de sortir d'une vie terriblement ennuyeuse, ordinaire. Cet homme travestit la réalité, il se dit qu'il n'a pas gâché sa vie, et trouve une échappatoire grâce à ses calomnies. Film puzzle construit sur des flash back, qui sortent tout droit de l'imagination d'Edward et non de la pure réalité de son passé. Nous allons analyser la séquence annonçant la mort du personnage principal (...)
[...] Nous allons analyser la séquence annonçant la mort du personnage principal. Nous verrons tout d'abord comment l'histoire est racontée par le film, ensuite, nous aborderons la narration dans le film et pour finir, nous analyserons la mise en scène de l'image et du son. L'Histoire racontée par le film Le monde représenté par le film est caractérisé tout d'abord par les personnages qui sont pour cette séquence, Edward Blum, son fils Will, ainsi que toutes les personnes qu'Edward a rencontré au long de sa vie. [...]
[...] II- La narration Bien que le film soit construit à partit de flash back, la séquence finale ne peut pas être considérée comme un flash-back, ni même comme une anticipation, l'histoire de la mort d'Edward Blum est raconté en temps réel avec la véritable mort d'Edward. L'action réelle est simplement donnée à voir, c'est un récit impersonnel, en revanche, l'action irréelle est marqué par la présence s'un narrateur, ce narrateur fait partie intégrante du film, ce n'est cependant pas comme dans la plupart du film Edward Blum le narrateur, à ce moment précis, c'est Will son fils qui prend la place de conteur. [...]
[...] La séquence reste néanmoins très sérieuse par son rapport à la mort, le réalisateur aborde le sujet de la religion avec une certaine critique des dévots, il est même possible d'imaginer que la scène du corps plongé dans l'eau renvoie au baptême, ce qui nous amène vers une ouverture sur la question de la réincarnation. [...]
[...] La couleur rouge est dominante, rappel du cirque et des différents épisodes heureux de la vie d'Edward. S'enchaîne un travelling présentant avec plus de détails ses amis on voit ainsi plus précisément les visages heureux des protagonistes. Sur un plan américain, Edward Blum devient ce qu'il a toujours été ; un gros poisson la réalisateur avec ce gros plan suivant le poisson évoluant dans l'eau veut évoquer et faire réfléchir son public au sujet de la réincarnation. La séquence se termine dans la vie réelle du personnage avec un gros plan sur son visage puis lentement sur les yeux embués de Will son fils. [...]
[...] Une musique diégétique venant des membres du cirque accueille avec beaucoup de gaité les derniers Adieux du personnage. Des applaudissements retentissent sur quelques violons mélancoliques, on assiste à une véritable scène d'amour. Lentement, le piano coulant accompagne Edward jusqu'à la rivière et les cordes s'apaisent lorsque le très gros poisson est mis à l'eau et que le personnage réel s'éteint. Cette séquence est une conclusion au film, elle nous dirige de façon peu ordinaire vers la fin du personnage. Cette mort est annoncée par une histoire un peu folle sortie tout droit de l'imaginaire de Tim Burton. [...]
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