Laurel et Hardy décident de parcourir la Californie pour y vendre des arbres de Noël. Faisant du porte à porte. Ils vont de déconvenues en déconvenues. Après un refus de James Finlayson qui leur ferme la porte au nez et un malentendu, ils croient que ce dernier va prendre une commande d'un sapin pour la prochaine année.
[...] tout ça sous les yeux de Tiny Sanford le Policeman arrivé sur les lieux qui note consciencieusement les détails de l'affrontement. Le policeman décide d'intervenir pour faire cesser le désastre. Après quelques péripéties, où Olivier Hardy va lui asséner un violent coup de pelle sur le pied, un armistice calme les adversaires. Tout le monde pleure et Laurel offre un cigare à Finlayson. le policier s'apprête à repartie quand il avise que Laurel et Hardy rient sous cape. Il se met à leur poursuite. Pendant ce temps Finlayson allume le cigare qui lui explose à la figure. [...]
[...] Aussitôt Laurel arrache à l'aide de son couteau les chiffres composant le numéro de la maison de Finlayson et arrache également les morceaux de bois de l'encadrement de la porte sous les yeux de James Finlayson qui observe la scène de sa fenêtre. Ce dernier sort alors de sa maison et avisant la montre d'Olivier Hardy l'examine avec beaucoup d'attention, s'assure qu'elle fonctionne puis la fracasse sur le sol avant de la piétiner rageusement. Hardy arrache alors le bouton de la sonnette de Finlayson, puis coupe le cable du téléphone alors que ce dernier appelle la police. S'ensuit alors une escalade qui conduit à une querelle irréfléchie. [...]
[...] L'enfance est une étape entre la sauvagerie et l'innocence, la violence et le jeu. Le jeu qui au départ ne devait qu'être drôle peut devenir très vite cruel. Ici le policeman joue le rôle des parents essayant de ramener le calme mais qui à la fin échoue face à l'esprit malin de ceux qui ont su garder leur âme d'enfant. Ce film est une grande avancée technologique, bien que muet il permet tout à fait de faire transparaitre les sentiements, et bien plus encore. [...]
[...] tout cela pour notre plus grand plaisir. Les jeunes qui n'ont jamais connu de films de Laurel et Hardy sont gagnés eux aussi par le vent de folie de ce film. Et rare sont ceux qui restent indifférents au délire débridé qui se joue devant eux. Dans l'exposition Bing Bang ce film culte été placé dans le domaine de l'archaïsme pour faire appelle à l'instinct le plus primitif de l'homme. De plus le credo de l'enfance montre parfaitement ce qu'a voulu traduire l'auteur par son oeuvre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture