Varsovie, 1939. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, une troupe d'acteurs - dont les deux vedettes sont le couple Maria et Joseph Tura – se trouve interdit de jouer une pièce engagée intitulée Gestapo, de peur qu'elle offense Hitler. Alors, ils se rabattent sur leur vieux succès Hamlet, où lors de chaque représentation, le lieutenant Sobinski, qui a une liaison avec Maria Tura, la rejoint dans sa loge, lorsque Joseph Tura attaque son monologue « To be or not to be ». Mais la guerre éclate, les nazis envahissent la Pologne, et le théâtre est contraint de fermer ses portes. C'est alors que la résistance polonaise s'organise à l'intérieur du pays, mais aussi en Angleterre. Cependant, un espion nazi ; le professeur Siletzky parvient à s'approprier la liste de tout un réseau de résistants cantonnés en Grande-Bretagne, et est sur le point de transmettre ces documents capitaux à la Gestapo. Sobinski a pour mission d'intercepter cette liste avant qu'elle ne devienne une arme redoutable de chantage entre les mains des nazis. Il entraîne alors la célèbre troupe dans une aventure périlleuse où jouer la comédie devient une question de vie ou de mort, ceux-ci se faisant passer pour la Gestapo pour ainsi pouvoir neutraliser l'espion Siletzky. Parfois tout ne se passe pas comme prévu, mais finalement, la troupe parvient, après mille péripéties, à reprendre la liste compromettante, puis avec l'aide du comédien jouant le sosie d'Hitler, à fuir la Pologne pour l'Angleterre.
[...] De nombreux acteurs, réalisateurs, techniciens tiennent des meetings. En 1938, ils boycottent même la venue de la réalisatrice Hitlérienne : Leni Riefenstahl. Walt Disney sera un des seuls à la recevoir. Are we civilised ? réalisé par Edwin Carewe en 1934, est le premier film antinazi d'Hollywood. Cependant, Frank Borzage sera le premier a réellement poser le problème du nazisme avec une trilogie qui s'étend de 1934 à 1940. En 1939, la guerre éclate en Europe. La propagande se met en place, et se fait sentir notamment dans les films. [...]
[...] Elle est faite à la fois par Lubitsch tout au long du film, et par les personnages juifs eux-mêmes à travers leur pièce Gestapo. En effet, d'emblée, Lubitsch se moque avec un plaisir évident des nazis et d'Hitler. Il tourne en ridicule Hitler qui apparaît dans les rues de Varsovie, en soulignant sa venue par une voix-off pleine d'ironie. Cependant, après ce flash-back, le spectateur se rend compte que ce n'est pas le vrai Hitler, mais un acteur de théâtre qui voulait prouver à son metteur en scène son degré de ressemblance avec Hitler. [...]
[...] Il faut savoir que To be or not to be fait appel à plusieurs genres, même si au départ du film, on vient bien le genre qui domine : la comédie. En effet, bien que Lubitsch ai crée la comédie sophistiquée et que ses films en font beaucoup appel, il est très difficile de classer cette œuvre dans ce sous-genre de la comédie. Dans son film, Lubitsch mêle comédie, drame, histoire d'amour, espionnage, satire, vaudeville Il y a plusieurs histoires en même temps. [...]
[...] Conclusion Mal compris et très critiqué lors de sa sortie, To be or not to be, film engagé antinazi, est aujourd'hui considéré et reconnu comme l'un des plus grands chef d'œuvre du cinéma. Le temps a donc rendu justice à Lubitsch et à ce film formidable. Je trouve que Lubitsch est vraiment un cinéaste talentueux. Il mêle des sous-entendus dans ses dialogues qui contiennent plusieurs significations. De plus, cette comédie à fond dramatique est vraiment bien rythmée, et on ne s'ennui à aucun moment, les personnages ayant toujours leur mot à dire, pour nous faire rire ou du moins sourire. [...]
[...] Paris : ed. de la Martinière p. [...]
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