L'antihéros au cinéma

Thèmes abordés

Antihéros, cinéma, personnage, indifférent, peu conventionnel

Résumé du document

C'est un choix de personnage très utilisé, il permet de donner de la profondeur au rôle qui lui est attribuer en n'étant pas aussi lisse que celui du héros parfait et sans défaut. Il est utilisé dans différents genres de films.

Extraits

[...] Il est amère et ne se fait plus d'illusion. Il parcourt son chemin en pensant seulement à lui-même. C'est un solitaire qui ne peut plus rien escompter de la vie On éprouve de la peine pour lui et on comprend son ressenti et c'est pour cela que le spectateur s'attache à ce personnage peu conventionnel. Où en encore avec Léon, de Luc Besson et son personnage du même nom joué par Jean Reno, un tueur à gage taciturne avant de rencontrer Mathilda joué par Nathalie Portman. [...]

[...] Il est utilisé dans différents genres de films. On peut le voir dans des comédies comme nous l'on montré les frères Coen dans The Big Lebowski, où le personnage de Jeff le duc Lebowski interprété par Jeff Bridges, qui est un faignant, alcoolique sur les bords, en résumé une pauvre loque, à qui arrive de nombreuses péripéties car un homme est allé chez lui par erreur et à " pissé sur mon tapis comme le dis le duc. Il représente l'américain moyen à qui arrive une suite de situations peu commune, et c'est bien dût fait qu'il est ce qu'il est que ce film prend toute sa mesure. [...]

[...] Ce type d'antihéros le sont devenus par leurs passé et ce qu'ils y ont subis. Avec Tyler Durden interprété par Brad Pitt dans Fight Club, nous avons affaire à un personnage porteur d'une idéologie peu conventionnel et révolutionnaire, anti capitaliste dans une société capitaliste. Il se bat pour ses idées, mais elles ne sont pas porteuses d'une quelconque dose de moralité. Mais surtout dans Taxi Driver, de Martin Scorsese dans lequel Travis Bickle joué par Robert De Niro plonge dans l'obscurité et la psychose, le réalisateur nous montre la chute d'une personne tout à fait normal dans la démence et la perversité. [...]

[...] Pour finir nous avons l'antihéros criminel, qui à des valeurs déviante et immoral. Deux exemples convenant parfaitement à ce type de personnage et joué par le même acteur Al Pacino sont: Micheal Corleone dans la trilogie du Parrain de Francis Ford Coppola et Tony Montana dans Scarface de Brian De Palma. Dans les deux rôles Pacino joue le personnage d'un maffieux faisant évoluer son empire basé sur les crimes et les vices. Ces personnages peu banals, parfois cyniques, immoraux où encore totalement décalés et perdus changent des héros dépourvus de vices, valeureux et sans contours. [...]