« It's a free world », un titre ironique nous ramenant à une société où liberté rime avec libre marché, un système qui selon Ken Loach donne des justifications à commettre l'ignominie. « It's a free world », une continuité pour Ken Loach ?
Ken Loach le réalisateur de « It's a free world » a toujours été très intéressé par les problèmes économiques et sociaux générés par nos sociétés modernes, c'est un l'observateur de la vie des plus défavorisés. En effet, On retrouve l'expression des mêmes problèmes dans son nouveau film, " It's a free world " où cette fois les travailleurs exploités viennent désormais d'Europe de l'Est, Ukraine ou Pologne.
Comme dans ses autres films, Ken Loach s'est concentré sur un problème de société autour d'un personnage, Angie, rendue proche de nous grâce à son approche semi-documentaire. Cependant, contrairement à ses autres films, le réalisateur ne suit pas l'évolution de la vie de la victime type, mais choisit de dresser le portrait d'une jolie trentenaire au fort caractère qui ne trouve pas de stabilité au niveau de son travail et qui se voit confier les tâches les plus ingrates. Le spectateur qui voit Angie comme une victime dès les prémices du film se rend compte à travers l'évolution de celle-ci qu'elle se transforme sous la pression de cette société individualiste et capitaliste. C'est donc une suite logique que le cinéaste donne à ses précédents films ; cependant, le personnage principal n'est cette fois-ci pas une victime du système, c'en est un rouage.
[...] It's a free world une continuité pour Ken Loach ? Ken Loach le réalisateur de It's a free world a toujours été très intéressé par les problèmes économiques et sociaux générés par nos sociétés modernes, c'est un l'observateur de la vie des plus défavorisés. A son actif, on retient le très émouvant "Ladybird" (1994) où une femme issue d'un milieu populaire se bat pour récupérer ses enfants, que les services sociaux lui ont retirés. en 1991, dans le film "Riff Raff" il filmait déjà les conditions de travail déplorables sur un chantier de construction à Londres sous l'aire Margaret Thatcher. [...]
[...] En effet, On retrouve l'expression des mêmes problèmes dans son nouveau film, "It's a free world" où cette fois les travailleurs exploités viennent désormais d'Europe de l'Est, Ukraine ou Pologne. Comme dans ses autres films, Ken Loach s'est concentré sur un problème de société autour d'un personnage, Angie, rendue proche de nous grâce à son approche semi-documentaire. Cependant, contrairement à ses autres films, le réalisateur ne suit pas l'évolution de la vie de la victime type, mais choisit de dresser le portrait d'une jolie trentenaire au fort caractère qui ne trouve pas de stabilité au niveau de son travail et qui se voit confier les tâches les plus ingrates. [...]
[...] On voit alors que les clandestins qui ne peuvent pas agir par le canal judiciaire utilisent les menaces, la violence . Ken Loach dans son film, ne juge pas Angie, il juge un système qui réveille son individualisme, lui donne des justifications pour commettre l'inadmissible. En effet, ce type de business est certainement la conséquence de la course effrénée à la pression sur les couts de production, notamment par la réduction des coûts de la main d'œuvre. Apport du film pour un juriste de droit social Le film It's a free world ne peut, aux yeux d'un juriste de droit social que relancer le débat sur l'immigration, le sexisme et les abus du monde du travail. [...]
[...] En effet, même si l'égalité homme-femme avance au niveau politique, au travail l'égalité est loin d'être chose faite, It's a free world nous montre que l'abus d'autorité en matière sexuelle est encore très présent et peut prendre diverses formes : promesses, pressions, attouchements . Dans un second temps, on s'aperçoit que lorsque notre héroïne veut monter son entreprise, elle doit tricher, falsifier . Car même si l'on en a les compétences, pour monter une entreprise il faut un capital de départ et beaucoup d'argent à insuffler dans l'entreprise les premières années. [...]
[...] Une fois les travailleurs sur place (En Angleterre), l'agence, en cas de besoin, fournit un moyen de transport quotidien afin que l'employé puisse se rendre au travail (on les entasse le plus souvent comme dans le film dans des camionnettes), un logement (74 euros la couchette en caravane), la traduction des documents officiels Ces travailleurs vivent donc dans la précarité, Le 15 août 2008, le quotidien britannique The Guardian rapportait qu'une agence de sous- traitance pour deux grandes chaînes de supermarchés britanniques facturait 74 euros par tête et par semaine à des Bulgares pour dormir à sept dans une caravane de six couchettes. D'autres enfin font payer au candidat le droit de postuler à un emploi, une pratique illégale en Grande-Bretagne. Ce film a donc pour vocation de montrer la situation actuelle en Angleterre, où de nombreux travailleurs étrangers se font exploiter par un système qui bafoue les lois. Analyse du film It's a free world présente un monde du travail déshumanisé. Nous analyserons chronologiquement les différents thèmes traités par ce film. [...]
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