Au cours des deux derniers siècles, plusieurs auteurs et historiens ont étudié le sujet de la Révolution française. Par contre, avec l'apparition des médias de masse, la diffusion des informations se fait de plus en plus facilement et se rend directement au public. Un des sujets des plus controversés dans cette révolution est bien sûr la terreur, créée et entretenue en partie par Robespierre. À cette occasion, Robespierre doit éliminer les personnes qui peuvent lui nuire dans sa démarche : c'est ainsi que Danton prend sa place dans cette l'histoire. Afin de mieux mettre en contexte l'histoire de la terreur avec celle de Danton et Robespierre nous avons donc visionné le film « Danton » d'Andrzej Wajda. À l'aide ce celui-ci, nous allons pouvoir faire le lien entre la Révolution française et le film ainsi que comprendre comment l'histoire et la sélection des événements peuvent devenir une arme au service d'une idéologie. Nous devons donc effectuer une analyse du film et de son réalisateur pour ensuite examiner de plus près l'argumentation projetée dans ce même film.
[...] Tout le film se trouve centré sur l'affrontement entre Danton et Robespierre. Deux natures opposées. Deux manières de penser, de vivre, de respirer, d'être Dans cette représentation, c'est l'indulgent contre l'incorruptible, l'homme des compromissions contre l'homme des principes, le démagogue jouisseur et fort en gueule contre l'idéologie puritaine et taciturne D'un côté, nous retrouvons la vulgarité, la jouissance de vivre, l'appétit, la tricherie qui représentent Danton. De l'autre côté, qui représente Robespierre, nous retrouvons le refus, la pureté idéologique, le resserrement, la contrainte[7]. [...]
[...] La scène la plus frappante est celle du tableau de David qui est modifié à la demande de Robespierre, qui en fait retirer Fabre d'Églantine, l'un des accusés du procès. Cette donnée est complètement fausse historiquement, mais elle représente l'encadrement de l'art par le pouvoir communiste en Pologne, ainsi qu'aux photos truquées de l'URSS stalinienne sur lesquelles les militants en disgrâce sont effacés. L'autre scène, celle ou Danton reçoit Robespierre. Danton demande aux personnes dans les chambres autour de quitter les lieux. [...]
[...] Jean-René Éthier, Op. Cit., p.77. Jean Mambrino, Op. Cit., p.231. Jean-René Éthier, Op. Cit., p.77. Jean Mambrino, Op. Cit., p.231. Jean-René Éthier, Op. Cit., p.77. [...]
[...] Le général Jaruzelski cumule désormais tous les pouvoirs : il est à la tête du Parti et de l'État. Par la même occasion, le syndicat Solidarité devient une grande menace pour le pouvoir polonais. Fort de son pouvoir, le général Jaruzelski décide dans la nuit du 12 au 13 décembre 1981 de faire arrêter les principaux dirigeants du syndicat et de l'interdire[10]. L'introduction de la réalité polonaise dans l'histoire de la Révolution française nous amène à l'apparition de scènes doubles C'est- à-dire que Wajda vise le stalinisme à l'œuvre dans les démocraties populaires d'Europe de l'Est et dénonce l'encadrement de leur société. [...]
[...] Nous verrons prochainement les intensions profondes de ce film ainsi que les liens avec l'histoire de son propre pays. La Pologne des années 1980 et son implication dans le film de Wajda Afin de bien comprendre le contexte de réalisation de l'œuvre, nous devons nous concentrer sur l'argumentation du film ainsi que sur le contexte historique de la Pologne au moment de la réalisation du film. La Pologne dans les années 1980 nous ramène à un contexte plutôt difficile pour les populations. [...]
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