Après les monstres du fantastique gothique des années 30-40 et l'éclosion du film d'horreur dans les années 50-60, L'Exorciste se situe dans les années 70, lorsque l'horreur devient un genre autonome. Beaucoup le considèrent comme le film le plus terrifiant de l'histoire du cinéma.
Nous allons ici étudier le film sous l'angle du fantastique en montrant tout d'abord en quoi le film respecte les conventions du genre, nous décrirons ensuite le phénomène fantastique, puis nous nous attarderons sur l'opposition entre le Bien et le Mal qu'il présente.
[...] Sa manifestation dans l'histoire et sur la victime Comme nous l'avons dit précédemment, le phénomène fantastique arrive progressivement. Après la statue en Irak et les rats, il se manifeste dès la première scène, dans la chambre de Regan : la mère y entre pour l'embrasser sa fille : elle découvre que la fenêtre est ouverte et il y règne un froid glacial (le froid de la mort?) qui n'a pas l'air de troubler le sommeil de la petite fille. Peu de temps après, alors que Mme Mc Neil rentre chez elle, une musique se fait entendre : il s'agit du fameux morceau Tubular Bells de Mike Oldfield. [...]
[...] Le film nous est majoritairement présenté à travers la vision de Chris Mc Neil : la mère de Regan. Nous sommes dans une intrigue de la découverte : le diable attaque Regan, on découvre qu'elle est possédée, nous avons ensuite la confirmation que c'est le diable, puis la confrontation finale l'oppose aux deux prêtres. Un message final Cependant, même si la religion est remise en question, l'intrusion du diable dans le corps de la fillette est l'occasion pour le père Karras de retrouver la foi après ses doutes spirituels liés à la mort de sa mère qu'il n'a pu sauver. [...]
[...] III/ L'opposition entre le Bien et le Mal La religion est remise en question L'Exorciste est avant tout un combat entre le Ciel et l'Enfer, Dieu et le Diable, la religion et le démon. Religion omniprésente à travers le personnage de Damien Karras : prêtre et psychiatre. Il est ballotté entre son statut de religieux et sa perte de foi (ajoutée à sa culpabilité vis-à- vis de sa mère malade). Au début du film, il dit à son supérieur (le père Tom) : "Je crois que j'ai perdu la foi". [...]
[...] On oublie un peu l'Irak : "C'est un moyen d'égarer le spectateur sur une fausse piste" dit Friedkin lui-même. Un cadre ancré dans le réel Dans L'Exorciste comme dans tout film fantastique, on sait qu'un évènement surnaturel va survenir à un moment ou à un autre mais toute la difficulté réside dans le fait de savoir quand. L'action se déroule à Georgetown, une banlieue apparemment tranquille de Washington. Christ Mc Neil est une mère célibataire qui vit avec sa fille Regan. [...]
[...] Analyse du fantastique dans "L'exorciste", première version Après les monstres du fantastique gothique des années 30-40 et l'éclosion du film d'horreur dans les années 50-60, L'Exorciste se situe dans les années 70, lorsque l'horreur devient un genre autonome. Beaucoup le considèrent comme le film le plus terrifiant de l'histoire du cinéma. Nous allons ici étudier le film sous l'angle du fantastique en montrant tout d'abord en quoi le film respecte les conventions du genre, nous décrirons ensuite le phénomène fantastique, puis nous nous attarderons sur l'opposition entre le Bien et le Mal qu'il présente. [...]
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