Dans l'Antiquité, le beau est vu par les anciens comme une réalité suprasensible. Le beau en soi n'existe pas dans la nature, il est de l'ordre du divin et se situe à l'égal du bien. Au XVIIe siècle, le jugement esthétique naît. Il est d'abord considéré par les rationalistes comme un jugement de connaissance, le beau, c'est le vrai. Puis dans De la norme du goût, David Hume définit l'esthétique du sentiment. La notion de beau est alors considérée comme universelle, chacun ayant la même sensibilité.
Pour Aristote l'homme est un animal qui prend plaisir à la mimesis. Aussi le cinéma (après la photographie) a porté à son apogée la représentation exacte et fidèle de la réalité qui était le principal objectif des peintres depuis toujours. Affranchissant alors la peinture de son obsession de représentation exacte du monde, le cinéma paraît en effet être l'art le plus proche de la réalité. Ce qui le différencie principalement des autres formes artistiques est effectivement son pouvoir d'imitation de la vie, consistant en la reproduction de son mouvement. D'ailleurs le terme « cinématographe » vient du grec et signifie littéralement « écrire le mouvement ».
La question pourquoi aller au cinéma ? est véritablement importante pour comprendre son intérêt en tant qu'art à part entière.
[...] D'après Hume, il faut une certaine culture pour pouvoir prétendre à un bon jugement, cependant le jugement de gout s'avère beaucoup plus abstrait, même si Hume pense qu'il y a une culture relative qui contient en elle une universalité qui ouvre la porte à un jugement universel. Les artistes, les œuvres d'art entretiennent un dialogue permanent avec le passé. L'art progresse, se transforme, réutilise des éléments empruntés à d'autres arts. On peut aller voir une représentation au théâtre, les acteurs sont sur scène, la musique est utilisée, il en est de même pour un spectacle de danse. [...]
[...] Jouant avec le temps ou l'espace, le film ne les modifie pas intrinsèquement, mais souligne plutôt leur aspect fragmentaire, tel l'homme le perçoit comme l'explique Clément Rosset en se basant sur les théories de Robert Bresson. Le cinéma est ainsi la représentation de plusieurs réalités. Il se situe de ce fait aux confins entre imaginaire et monde réel. La représentation artistique peut être si parfaite qu'elle est la meilleure façon de nous renvoyer au réel, aussi il y a plus de réalité dans l'œuvre d'art que dans la réalité elle-même. [...]
[...] Pourquoi aller au cinéma ? Dans l'Antiquité, le beau est vu par les anciens comme une réalité suprasensible. Le beau en soi n'existe pas dans la nature, il est de l'ordre du divin et se situe à l'égal du bien. Au XVIIe siècle, le jugement esthétique nait. Il est d'abord considéré par les rationalistes comme un jugement de connaissance, le beau, c'est le vrai. Puis dans De la norme du goût, David Hume définit l'esthétique du sentiment. La notion de beau est alors considérée comme universelle, chacun ayant la même sensibilité. [...]
[...] C'est également une recherche du temps passé, un temps qui a construit une personnalité. Conclusion Le cinéma est d'abord la représentation de la réalité du spectateur, il lui offre la possibilité d'assouvir ses désirs et d'affronter ses craintes. Il s'agit d'une réalité rêvée qui devient actuelle grâce au cinéma. Mais le cinéma est également l'image des Hommes en général, de leurs sentiments et leurs conduites. Il est une représentation de l'Homme, donc doit être vu par les Hommes. Aussi les émotions communes sont importantes pour le ressenti du public comme groupe. [...]
[...] Même si ce n'est pas l'essence de l'art au départ. Toutefois, l'art n'est pas un moyen d'évasion, en le considérant comme cela, on le juge à partir de critères extérieurs et on oublie l'œuvre en elle-même. Quoique c'est en fait de cette manière que le large public perçoit le cinéma. Laurent Creton dit, en parlant de Theodor Adorno et Max Horkheimer : ils soulignent notamment que la fusion de la culture et du divertissement est d'abord synonyme de mort de l'art cela rejoint nombre de théories philosophiques anciennes. [...]
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