Alexandre Nevski, Sergeï Eisenstein, montée du danger nazi, film de commande, URSS, analyse de séquance
Dans cette formation toutes les bases d'électricité seront traitées en électrotechnique. En effet, dans ce module d'électrotechnique le but du cours est de savoir comment résoudre un problème dans le domaine d'électricité aussi bien en courant continu qu'en alternatif.
Le module traite donc :
- Regroupement des éléments en courant continu,
- Résolution en courant continu,
- Les courants alternatifs,
- Méthodes de résolutions en courant alternatif,
- Notion d'impédance,
- Source et Charge triphasé,
- Résolution en triphasé.
Vu le niveau de la formation et les méthodes de résolutions utilisées, les étudiants sont encouragés à faire quelques révisions sur les nombres complexes et la résolution des équations différentielles (1ère degré et du second degré).
A titre d'information supplémentaire, toutes les bases traitées dans ce module ne sont plus répétées dans le module de machine électrique.
[...] Cette même armée a pour emblème un aigle, présent sur divers étendards : c'est un premier parallèle évident avec l'aigle allemand, symbole du Reich. On peut peut-être également reconnaître des croix gammées, très stylisées, sur le vêtement de l'évêque. De plus, la main tendue qui se trouve au sommet du casque du chevalier Ditlieb évoque le salut nazi. D'ailleurs, le cadrage utilisé par Eisenstein, lorsque Ditlieb retire son casque renforce cette évocation : le chevalier tient en effet son casque de telle sorte qu'il semble tendre la main et saluer son chef le grand-maître à la manière des nazis envers le Führer. [...]
[...] L'ensemble, qui semble comme suspendu dans le temps, produit un effet cauchemardesque, voire apocalyptique, dans l'esprit du spectateur : celui-ci est d'ailleurs pris à partie par le regard caméra du chevalier, comme s'il ne pouvait se détourner de ce spectacle terrifiant. Le plan qui découvre les religieux est en rupture avec les précédents, bien que l'impression de surgissement fasse écho au tout premier plan. Là encore, on ne voit pas les visages des personnages, de dos, et on ignore ce qu'ils regardent. L'inquiétude naît avec la fumée noire et la corde qui pend, signes funestes : les religieux sont ainsi associés à la mort. [...]
[...] La religion paraît ainsi la seule explication à cette scène de dévastation. L'assimilation de la religion au mal est d'autant plus saisissante qu'elle reste plus énigmatique que véritablement allégorique : le film ne la thématise pas totalement, en comptant sur la richesse visuelle et sonore de la représentation de la religion. La seconde partie vise à assimiler les Teutons au IIIe Reich contemporain du film par divers procédés. On nous montre d'abord l'armée inhumaine, car masquée et mécanique, qui enserre le peuple survivant. [...]
[...] Présenté en 1938, Alexandre Nevski est retiré des salles après le pacte germanosoviétique, et projeté à nouveau à la rupture de celui-ci, pour asseoir la légitimité du conflit armé auprès du peuple. Le film est un énorme succès officiel, ce qui pose la question de sa véritable réception et de l'impact du discours propagandiste sur les spectateurs. Séquence de Pskov, première rencontre avec les chevaliers teutoniques Le début de cette séquence se divise en deux parties, chacune instaurant à l'écran les deux ennemis des Russes c'est-à-dire des Soviétiques. [...]
[...] Alexandre Nevski est un film de commande, le fait historique au centre de l'histoire étant imposé à Eisenstein, et sa réalisation sous haute surveillance, puisqu'il est entouré de collaborateurs fidèles au Parti, Pavlenko et Vassiliev en tête. Il s'agit de respecter les impératifs du réalisme socialiste, ici dans sa veine historique, centrée autour d'une figure idéalisée ; son objectif est de convaincre les spectateurs de la grandeur de la nation, en exaltant le courage et l'habileté du héros russe contre l'étranger. [...]
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