Vers 1987, le directeur allemand Wim Wenders se retrouve coincé dans son mégaprojet « Faraway, so close » et décide de réaliser un film plus simple et moins coûteux pour de rentabiliser sa propre maison de production, Road Movies, qui est paralysée depuis plusieurs années. Il était déjà un directeur très respecté à l'époque. Le résultat de ce projet rapide et bon marché est Les ailes du Désir. Bien que ce film soit né de façon fortuite, il est considéré comme l'un des meilleurs ouvrages de ce grand directeur.
Les ailes du Désir est un voyage à trois dimensions : une représentation de l'humanité en entier à partir des Berlinois, un voyage dans le temps, puisque les anges ont toujours existé et qu'ils voient partout les empreintes d'un passé terrifiant (le nazisme, la guerre, l'holocauste juif), le voyage de Damiel, l'ange protagoniste, qui décide de devenir un homme pour connaître enfin ce qu'est l'existence humaine, avec ses joies et ses peines.
[...] Mais Damiel vient lui inspirer suffisamment d'espoir pour qu'il décide de s'en tirer. Le suicidaire (Sigurd Rachman) Il se jette du haut d'un immeuble, sans que Cassiel réussisse à lui inspirer les paroles apaisantes qui auraient empêché son geste.[8] Une jeune prostituée (Beatrice Manowski) Jeune lycéenne qui fait le trottoir dans l'espoir de gagner de quoi aller vers le sud. L'ange Cassiel écoute ses pensées. L'ARCHITECTURE DU FILM Le premier plan est en réalité la vision de Damiel, qui arrive au secours d'un blessé, les autres plans ont eu un point de vue externe, en servant à montrer parfaitement un espace urbain. [...]
[...] La connaissance scientifique est confirmée par l'expérience et est donc intersubjectif et transmissible. Cette connaissance peut être mise au profit des consciences vitales de l'être humain de façon à ce qu'il puisse contrôler la nature pour son propre bénéfice. Ce type de connaissance est incarné par Cassiel. La connaissance philosophique: Plus qu'un type de connaissance, il s'agit de l'amour à la connaissance. C'est une réflexion radicale qui s'enquiert sur le sens des choses et pas par le fait de savoir si elles ont un sens. [...]
[...] Mais cette fois, il y a une espérance, une espérance qui surgit d'une élection, l'élection de Damiel, mais aussi l'élection que doit faire l'humanité et qui sera faite deux ans après avec la chute du mur. [...]
[...] L'ange traverse un pont qui se convertit en symbole de l'union entre deux marges. L'ange croise la limite dans deux sens Wenders casse l'identification qui pourrait se produire grâce à l'usage de plans subjectifs, quand il montre sa machine (ingéniosité) La descente peut servir à montrer de plus le point de vue des anges dans Les ailes du désir et Faraway, so close!, dans cette dernière Cassiel, dans d'autres chutes, traverse la limite entre le spirituel et le corporel en se convertissant en humain au commencement et en parcourant le chemin inversé à la fin. [...]
[...] Octubre Articles BERLÍN SIN ALAS http://www.bestiario.com/luces/d.php?id=22 Jorge Gorostiza,Movies Architecture. El viaje por el límite Exterior- Interior del espacio construido, http://architettura.supereva.com/movies/19990602/index.htm Udo Jacobsen, Les ailes du Désir http://www.fueradecampo.cl/paraver/resenas/alas.htm Sinfonía de una ciudad pendiente de cicatriz http://www.miradas.net/2005/n37/estudio/cielosobreberlin.html Webs http://es.wikipedia.org/wiki/Wim_Wenders www.wim-wenders.com Connu et apprécié pour ses ouvrages El amigo americano, y Paris Texas, bien qu'il s'agit d'un directeur pour le petit publique Sinfonía de una ciudad pendiente de cicatriz http://www.miradas.net/2005/n37/estudio/cielosobreberlin.html «Cuando el niño era niño caminaba relajado. Quería que el arroyo fuera río. [...]
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