Malcolm X, Spike Lee, cinéma, ségrégation raciale, Etats-Unis, lois ségrégationnistes, Denzel Washington, islam, Histoire des Noirs, Martin Luther King
"Malcolm X" est un film dramatique du style biographique, relatant la vie du leader afro-américain El-Hajj Malik El- Shabazz, mondialement connu sous le surnom de Malcom X. L'homme né le 19 mai 1925 et assassiné le 21 février 1965 était un prêcheur afro-américain converti à l'islam, le porte-parole officiel de la mosquée numéro 7 du "Nation of Islam", ainsi qu'un orateur et militant des droits de l'homme, plus particulièrement des droits des noirs.
Le film a été réalisé en 1992 par le réalisateur et scénariste Spike Lee. Il met en scène le célèbre acteur Denzel Washington qui joue le rôle principal de Malcolm X ainsi l'actrice Angela Bassett qui interprète le personnage de Betty Shabazz, la femme du grand homme. D'ailleurs, le texte critique qui suit traitera des nombreux aspects de ce biopic dramatique et de ce personnage important de l'histoire des noirs en Amérique.
[...] P.228 Frédéric MARTEL De la culture en Amérique. Paris : Édition Gallimard. P 455 Internet Movie database. Malcom X. [...]
[...] On parle notamment de la période de ségrégation raciale qu'a connu le pays à cette époque. Selon le dictionnaire le nouveau petit robert 2007, la ségrégation raciale est définie comme «une séparation absolue, organisée et règlementée, de la population de couleur d'avec les blancs (dans les écoles, les transports, les magasins, etc.)» Un petit retour dans l'histoire : après la guerre de sécession qui séparait le pays en deux, la proclamation d'émancipation est érigée, abolissant dès lors l'esclavage des noirs dans le pays. [...]
[...] C'est à partir de cette période que les lois ségrégationnistes du politicien Jim Crow vont voient le jour. Ces lois comme mentionné plutôt étaient de nature raciste prônant une stricte séparation dans tous secteurs d'activités entre la population noire et blanche. Des lois qui, rappelons-le, étaient en faveur de la communauté blanche qui se considérait encore comme la race supérieure malgré l'abolition officielle de l'esclavage[4]. L'œuvre nous expose justement la précarité des conditions des noirs, communément appelé «the negreos» à l'époque. [...]
[...] To me a delayed solution is a non-solution. Or I'll say it another way. If it must take violence to get the black man his human rights in this country, I'm for violence exactly as you know the Irish, the Poles, or Jews would be if they were flagrantly discriminated against. I am just as they would be in that case, and they would be for violence-no matter what the consequences, no matter who was hurt by the violence»[6]. On peut par ailleurs constater la présence dans le film de d'autres figures politiques qui se sont engagés dans le même combat, notamment le Dr Martin Luther King ainsi le militant africain M. [...]
[...] Spike Lee dépasse clairement le cadre d'un simple drame biographique. Il s'avère pratiquement impossible de couvrir toute la vie de l'héros américain dans un seul film cependant dans sa 3h22[8] de durée, le long métrage arrive néanmoins à présenter les grandes lignes de son histoire sans trop sombrer dans la subjectivité et la caricature Pour notre part, on a absolument adoré le film. Même si il est quelque peu longuet et que certaines parties n'étaient pas spécialement nécessairement, on a apprécié en apprendre d'avantage sur l'histoire de notre communauté et d'un leadeur aussi important qu'était M. [...]
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