Cours - cinéma - resnais
Ce cours a pour but d'analyser la carrière du cinéaste français Alain Resnais au travers de ses long-métrages sur un même thème : le devoir de mémoire.
[...] L'image et son absence : Pour « Nuit et Brouillard » : Le titre La première absence (paysage ensoleillé, alors qu'on s'attend à voir la nuit et le brouillard) image manquante (il n'y a personne, usage du travelling (mouvement de corps), la caméra cherche des traces), la caméra va chercher à représenter la passé (rendre présent ce qui n'est plus là comme la description, la mort, l'absence) « Nuit et Brouillard » est à la fois un film sur le temps mais c'est aussi une réflexion sur la représentation (sur l'image et ses limites). La caméra a beau bouger, chercher, elle ne trouve rien. L'image reste donc manquante. Il y a donc un double mouvement et un double du niveau de l'image (noir et blanc/ couleur). Tous les corps en noir et blanc appartiennent au passé, il parle pas et ont disparus présences : Musique ininterrompu (thème du générique (au début mais aussi à la fin), thème concentrationnel, thème de la déportation (avec une tombée de trompettes), thème des nazis). [...]
[...] Adaptation d'une pièce anglaise mais film en français. Cependant l'action doit se passer en Angleterre. Ce film juxtapose sans cesse deux représentations différentes (le cinéma/le théâtre). Le film oscille sans cesse entre les deux. Le film divisée en deux. Même scène ai début avec qq changements, dans Smoking la femme va fumer dans No Smoking elle ne fume pas. Dans ces deux scène on le personnage de Celia Teasdale dans osn jardin et le personnage de Lionel Hepplewick. Durée totale du film 4h45 (2h20 pour Smoking et 2h25 pour No Smoking). [...]
[...] En 1959, c'est la naissance de La Nouvelle Vague. A la sortie de « Hiroshima mon amour », les cahiers du cinéma réalise une able ronde afin de parler du film (il y avait Rivette, Godard ou encore Rohmer) (cette table ronde est présenté dans le n°97 de juillet 59). Ces cinéastes donc ces cinéastes de Rive Droite qui parlent du film de Resnais. Pour la Rive Gauche on retrouve Resnais, Marker ou encore Varda qui étaient beaucoup plus engagés politiquement. [...]
[...] En 1959, Alain Resnais réalise « Hiroshima mon amour » avec actrice principale Emmanuelle Riva. Un an plus tard cette même actrice va jouer dans « Kapo » de Pontecorvo qui va engendrer un grand débat sur les limites de la représentation des camps. En 1961, Rivette réagit au film (voir poly) « Kapo » (d'après lui, tout réalisateur qui fait un film sur les camps doit se poser des questions. Il aborde la question du réalisme et toute question de reconstitution des camps est immoral. [...]
[...] Le film va nous parler des représentations qui prend la place de quelque chose qui n'est plus la entre cette nouvelle ville et l'ancienne). les 4 premiers plans du films : accompagnés parle thème des corps. Série de fondus (que Resnais n'avait jamais utilisé auparavant). Un fondu est l'apparition et la disparition progressive d'une image. On a ici 4 fondu enchainés. Qui dit fondu dit également substitution, transformation. Des corps qui apparaissent, des corps qui disparaissent. L'image étant transformée les corps aussi. Le thème des corps commence alors que l'on ne voit encore rien. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture