Histoire du cinéma, cinéma japonais, guerre, crise mondiale de 1929, Japon, Chine, Corée, industrie populaire
Une crise mondiale commence en 1929 à New York et un effet domino se répercute sur le monde entier. La crise s'étend jusqu'en Asie. La solution pour regagner de l'argent est de faire la guerre. Le Japon va dès 1931 s'illustrer dans des guerres de conquête sur le reste de l'Asie pour annexer les pays voisins. On regarde du côté de la Chine avec ses ressources. Le gouvernement japonais est aux mains des militaires, on donne les clés du pouvoir à l'armée qui veut s'installer en Corée, Taïwan, la Chine. Le Japon s'installe surtout en Mandchourie, renommée Mandchoukouo. Les choses vont se dégrader. Le Japon évoque la guerre de 15 ans (31-45).
[...] Enfin, Mizogushi est le cinéaste des femmes. Contraint par la Nikkatsu puis la Shochiku, il va devoir faire du cinéma de propagande. Le Chant de la victoire raconte l'histoire d'un paysan dans les montagnes du Japon qui apprend que l'armée japonaise va passer sur le chemin qui est enneigé. Avec sa seule pelle, il va déblayer la neige pour permettre à l'armée d'avancer. Après la guerre le réalisateur va oublier ces films de propagande pour se concentrer sur le rôle de la femme dans la société japonaise. [...]
[...] L'animation japonaise a eu son premier film durant la guerre. Le premier long métrage est donc un film de la Shochiku Momotaro, le soldat divin de la mer sorti en 1944. Il était longtemps un film difficile à voir comme tout le cinéma de propagande, on était gêné de le montrer. Cela reste un film à la gloire de la guerre, et Momotaro est un officier mais son armée est constituée d'oursons et lapins qui vont faire la guerre aux Américains. [...]
[...] Les deux studios japonais doivent alors faire du cinéma de propagande car la guerre n'est pas populaire dans l'opinion. Le cinéma sert à rendre des idées populaires où à les habituer au grand public (encoure aujourd'hui). Tous les scénarios vont désormais être évalués par des militaires, on a une forme de censure militariste. L'armée veut que les œuvres mettent en avant les actions de l'armée, et elles peuvent aussi mettre en avant la « japonité » (fierté d'être japonais). Ce type de cinéma est présent partout (France, États-Unis etc.) En plus, comme l'argent doit aussi aller à l'effort de guerre, l'argent dédié au cinéma est réduit. [...]
[...] En 1945, le cinéma est épuisé par la guerre et manque d'argent. Bientôt, le pays faiblit et va subir les attaques aériennes de bombardiers américains sur des villes comme Tokyo ou Kobe et les villes sur les bords du pays, sauf Kyoto. On a ensuite les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki qui vont mettre fin à la Seconde Guerre Mondiale, car le Japon qui tenait la main à l'Allemagne et à l'Italie se retire. On va avoir l'arrivée par bateaux des Américains qui vont venir occuper le Japon à partir de 1945, pour apprendre les vertus de la démocratie (vue par les Américains) au peuple japonais. [...]
[...] Histoire du cinéma japonais - Le cinéma dans la guerre Une crise mondiale commence en 1929 à New York et un effet domino se répercute sur le monde entier. La crise s'étend jusqu'en Asie. La solution pour regagner de l'argent est de faire la guerre. Le Japon va dès 1931 s'illustrer dans des guerres de conquête sur le reste de l'Asie pour annexer les pays voisins. On regarde du côté de la Chine avec ses ressources. Le gouvernement japonais est aux mains des militaires, on donne les clés du pouvoir à l'armée qui veut s'installer en Corée, Taïwan, la Chine. [...]
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