Ce document est une analyse d'articles de presse de 1932 concernant le film "Boudu sauvé des eaux" de J. Renoir.
Il est structuré de la façon suivante :
Introduction
- Problématique
- Synopsis
- Présentation du réalisateur
- Présentation du contexte historique
Analyse des documents (articles de presse)
I. Boudu, un acteur
II. Boudu, un concept
Conclusion
Annexes
Fiche technique du film
Bibliographie
[...] Il incarne tous ceux qui vivent en marge des règles établies4. Le début de l'article constitue un éloge de Michel Simon. Il est dit que Michel Simon est acclamé mais reste humble, sollicité mais ne se laissant pas soudoyer en acceptant des scénarios aberrants. Cela contribue à expliquer pourquoi il est un « grand homme » hors du commun et critique par opposition le monde du show-biz. L'interview du Ciné-Miroir se déroule des les coulisses du théâtre du Gymnase. Les coulisses sont un lieu généralement interdit au public, où la vérité s'expose, en opposition à la scène, où la fiction se joue ; l'auteur laisse entendre au lecteur qu'il aura des révélations. [...]
[...] Pour Simon, même pour une élite, ses rôles restent trop intellectuels, mais cela n'empêche pas le public d'apprécier l'oeuvre. Il ajoute : « C'est encore le public le meilleur juge. », car si celui-ci était conquis, certains journaux de l'époque critiquaient le manque de finesse dont il faisait preuve dans ce rôle.8 Michel Simon se targue de jouer des rôles très intellectuels, où le public ne comprend pas le personnage joué, mais où le public le comprend lui. C'est pour cela qu'il est reconnaissant envers le public. [...]
[...] Michel Simon reste très présent, mais on s'attache un peu plus au personnage de Boudu, plutôt qu'à l'acteur. On remarque qu'une critique peut changer d'un magazine à l'autre, et d'un rédacteur à l'autre au sein du même magazine. L'article n°204 du Cinémonde, apparait comme beaucoup plus intellectuel. Celui-ci analyse le film non pas par ses comédiens, mais pour ce que le personnage de Boudu représente en tant que concept. Dans la comédie, l'aspect satirique du film est mis en avant par l'analyse. [...]
[...] Antoine de Courson de Ciné-Miroir 6 Célia Bertin, J. Renoir Cinéaste, p.36- http://www.parisbalades.com/Cadres/cadres8champs.htm 8 Claude Gauteur, Michel Simon, op.cit., p Claude Gauteur, Michel Simon, op.cit., p.31 -8– insiste, par « tous [ces] rôles merveilleusement créés », sur le fait que c'est Michel Simon qui fait vivre ses personnages, qui leur donne une réalité. Dans le Cinémonde n°209, l'auteur consacre un paragraphe à retracer le parcours de Michel Simon, devenu comédien par hasard, lui qui était danseur-acrobate passionné de photographie. En effet, c'est la rencontre accidentelle avec Georges Pitoëff, acteur et directeur de théâtre d'origine russe, qui incite Michel Simon à devenir comédien. [...]
[...] De retour en Europe au début des années 1950, il tourne entre autres « la Carosse d'or » d'après Mérimée en 1952, « French Cancan » en 1955, « Le caporal épinglé » en 1962, d'après Jacques Peret. Il se tourne ensuite vers la télévision et se consacre aussi à l'écriture, publiant en 1952 « Renoir, mon père », puis en 1974 son autobiographie : « Ma vie et mes films ». Il produit un essai, quelques pièces de théâtre, ainsi que plusieurs romans. Il s'éteint en 1979 à Beverly Hills. [...]
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