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Dans ce travail, je vais aborder les différentes esthétiques du film Whiplash, réalisé par Damien Chazelle en 2014, les différentes autres références que l'on peut trouver en cinéma ou en peinture, ainsi qu'une critique sur mon travail personnel d'étalonnage.
Whiplash raconte l'histoire d'Andrew, 19 ans, qui rêve de devenir un grand batteur de jazz. Il va réussir à entrer dans le groupe de Terence Fletcher, un professeur de son école de musique. Fletcher, chef d'orchestre, a pour volonté de former le prochain Charlie Parker. Pour cela, injures, violence et harcèlement sont de mise. Il poussera le jeune homme dans ses derniers retranchements, le forçant à dépasser ses limites physiques et mentales pour atteindre la perfection.
[...] Ensuite, au niveau dramaturgique, les teintes chaudes contrastent vraiment avec le ton dramatique et violent du film. [...]
[...] Couleurs et contraste Whiplash se démarque pour ses couleurs spécifiques. Tout d'abord du vert utilisé dans les basses lumières, que ce soit dans les intérieurs tels que la salle d'entraînement dans la scène d'introduction, ou dans la ville de nuit. Dans les moyennes et hautes lumières, une forte utilisation de la couleur orange/jaune accentuée par des lumières tungstènes lors des scènes d'intérieur telles que la classe de musique, le stand de nourriture au cinéma ou bien encore la salle de concert. [...]
[...] Je trouve également que j'ai bien mis à profit mon temps en étant efficace et rapide tout en me laissant des moments de pause afin de reposer mes yeux et de revenir avec un regard neuf plusieurs fois. Conclusion Chazelle a donc eu envie de faire un film viscéral. Il montre la dureté du travail en créant une tension à l'aide de longues focales, de framing et de gros plans. Il partage son amour du jazz en rythmant son film tel un clip de musique en laissant cette dernière donner le tempo. L'association de l'orange et du vert, présente dans d'autres œuvres, est assez intéressante. Tout d'abord au niveau esthétique, les deux couleurs sont très harmonieuses. [...]
[...] En effet, pour les scènes de dialogues entre des personnages, Chazelle aura tendance à découper en deux ou trois plans maximum. Parfois même, comme par exemple lors de la scène où Andrew demande à Nicole de sortir avec lui*, la scène ne se déroule qu'en un plan fixe qui se suffit à lui-même. Un two shoot englobe toute la conversation. Aucun artifice ou mouvement de caméra ne capte notre attention, juste le regard des comédiens et la conversation. « Not quite my tempo » Pour les scènes de musiques, elles sont beaucoup plus découpées et dynamiques, tel un véritable clip, comme pour nous montrer que la musique est le protagoniste dans ce film. [...]
[...] S'il puise donc dans son vécu pour écrire « Whiplash', il ne considère pas ce dernier comme autobiographique. Chazelle dira : « Sans cette expérience, je n'aurais jamais eu l'idée de faire ce film. Le cinéma doit être personnel, mais pas forcément autobiographique ». Cependant, comme dans d'autres de ses films, nous sentons un amour pour le jazz et plus particulièrement de la batterie. Pour transmettre les émotions que les concerts en tant que batteur lui font ressentir, Damien Chazelle filme ses scènes de musiques comme si elles étaient vitales. [...]
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