La vérité si je mens, Thomas Gilou, Les bronzés font du ski, Patrice Leconte, Les sous-doués, Claude Zidi, comique, cinéma, groupe d'amis, humour, stéréotype, théâtre antique, libertin, ingénu, espiègle, discours, intonation, accentuation, accessoire scénique, posture, gestuelle
Le genre comique a été un des premiers à s'imposer dans le registre cinématographique. Il faut distinguer le comique de la comédie. L'un présuppose une bouffonnerie outrée et hors de nature. L'autre est une pièce de théâtre dans laquelle on représente une action de la vie commune, et qui peint d'une manière plaisante les moeurs, les défauts ou le ridicule des hommes. Cependant, de nos jours, le comique et la comédie s'entremêlent dans des longs-métrages qui sont catégorisés comme « comédie », car il s'y mélange le burlesque ainsi que l'humour.
[...] Ceci va donc de pair avec la personnalité propre à chaque personnage et de ce fait, nous pouvons en conclure que les signaux cinétiques lents ne sont pas du ressort du groupe. Les signes cinétiques rapides Cette catégorie contient les regards, les mimiques et les gestes. Le premier fonctionne avec « l'attention du public ». De plus, il présuppose d'être accompagné par du paraverbal et du verbal. Le deuxième « participe à la genèse des compétences humoristiques ». Le dernier est « co-occurrent de signaux verbaux ». [...]
[...] La narration se passe durant les vacances d'hiver où une bande d'amis se retrouve. Les mésaventures des personnages sont mises en exergue pour le comique. Le troisième narre la vie quotidienne de jeunes lycéens étudiant dans le privé. L'humour se crée par des situations éloignées de la vie quotidienne. Les stéréotypes Avant de se pencher sur la question du groupe, il faut s'attarder sur les rôles conventionnels et codifiés empruntés au théâtre du monde antique et de la Renaissance. Les personnages doivent se voir comme des masques. [...]
[...] » Les élèves débattent de l'importance d'obtenir leur baccalauréat dans Les sous-doués puis vient au tour de Caroline, la jeune fille sage, de prendre la parole. Elle prononce son laïus de manière enjouée et en faisant de nombreuses pauses (figure n°1). Ceci présuppose qu'elle cherche ses mots, mais en prenant en compte tout le monologue, nous pouvons remarquer que ce n'est qu'un leurre. La caméra fait un zoom avant dès qu'elle prend la parole puis fait un va-et-vient (figure n°2 et figure n°3) entre elle et la directrice, mais toujours en plan poitrine. [...]
[...] Ensuite, la caméra se concentre de nouveau sur les autres personnages et Jean-Claude réapparaît à la séquence suivante : figure n°3. Maintenant, il fait nuit noire et il chante pour se réchauffer et c'est seulement maintenant qu'il décide d'enlever ses skis pour rejoindre la station. Jean-Claude a le physique de l'emploi : chauve et chétif. Il correspond parfaitement au cliché de son personnage-type. De plus, sa naïveté en fait un parfait bouc émissaire pour les situations rocambolesques comme nous le prouve cet exemple. [...]
[...] Il est bien loin du cliché du personnage-type qu'il est censé incarner. L'espiègle Le futé, tout comme le séducteur, n'est pas un personnage-type à proprement parler dans le théâtre antique. Une de ses premières apparitions se fait dans la commedia dell'arte : Brighella. Celui-ci possède un esprit vif qu'il utilise dans de nombreux domaines. De plus, il se conçoit comme supérieur aux autres de par son intelligence et sa ruse. Dans l'exemple ci-dessus tiré des Sous-doués, Bébel use de sa ruse pour défier la directrice. [...]
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