Dans ce livre, Tarkovski nous donne une vision bien précise de tout ce qui constitue, selon lui, le cinéma. En s'appuyant sur sa pratique, il a développé de nombreuses théories. Le passage sur lequel j'ai choisi de me pencher concerne sa théorie sur la couleur au cinéma. Plus précisément, il s'agit des trois derniers paragraphes du chapitre sur la résolution plastique du film (pages 163 à 165). Pourquoi ai-je choisi ce passage sur la couleur? Ce que je trouve intéressant c'est le fait que le cinéma a débuté sans couleur. Il y a eu un avant, le noir et blanc, et un après, la couleur. Andrei Tarkovski ayant réalisé ces films au moment de cette conversion à la couleur, ses opinions et impressions sur le sujet m'intéressent.
[...] C'est un peu dans ce monde que vit Amélie. Chaque film de Jeunet comme celui-ci, une couleur et une âme qui lui est propre. J'aurais pu choisir le film cité des enfants perdus” dans lequel les couleurs sont plutôt sombres ou encore long dimanche de fiançailles” avec ses tons or. Deuxième partie: La valeur picturale d'un plan nous éloigne de l'authenticité Personnellement je trouve que ce deuxième paragraphe est plein d'incohérences. Pour appuyer son point de vue, Tarkovski utilise les sciences. [...]
[...] En effet, les techniques actuelles ne sont plus du tout aussi aléatoires qu'à l'époque. Aujourd'hui nous avons un grand nombre de pellicules différentes, avec des sensibilités différentes. Surtout nous avons des chefs opérateurs qui ont été formés à la couleur et donc qui contrôlent mieux cette technique. Un élément de notre époque qu'il ne faut pas oublier est le numérique et la possibilité de rectifier ce que l'on veut en post-production. Nous avons là une technologie qui peut faire des miracles là où la pellicule a ses limites. [...]
[...] Pourquoi, comme le pense Tarkovski, la couleur appartiendrait en propre à la peinture ? Par désir de réalisme ? Selon moi, le peintre comme le réalisateur se servent de la couleur pour dévoiler leur réalité. Troisième partie: reproduction mécanique de la couleur sans la touche de l'artiste Je vais commencer l'analyse de ce paragraphe par une remise en question de son idée principale. Tarkovski estime que la technique de la couleur comporte des limites qui provoquent une perte de contrôle du réalisateur. [...]
[...] Commentaire : Le temps scellé - Andrei Tarkovski I. Introduction Dans ce livre, Tarkovski nous donne une vision bien précise de tout ce qui constitue, selon lui, le cinéma. En s'appuyant sur sa pratique, il a développé de nombreuses théories. Le passage sur lequel j'ai choisi de me pencher concerne sa théorie sur la couleur au cinéma. Plus précisément, il s'agit des trois derniers paragraphes du chapitre sur la résolution plastique du film (pages 163 à 165). Pourquoi ai-je choisi ce passage sur la couleur? [...]
[...] Analyse de l'extrait L'extrait choisi est composé de trois paragraphes contenant chacun une idée bien distincte. Je vais donc suivre ce découpage et effectuer une analyse en trois parties. Dans son premier paragraphe, Tarkovski pose le problème de la couleur. Le paragraphe suivant amène les notions de valeurs picturales et d'influence du spectateur. Puis Tarkovski termine sur les limites techniques de la couleur et la non-maitrise du réalisateur. Première partie Dès le premier paragraphe, Tarkovski se positionne clairement face à cette question de la couleur au cinéma. [...]
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