Structure en double point de vue :
L'ouverture et la fermeture se font sur l'écrivain Gordon Lachance. Ceci permet de voir le flash back qui est l'histoire principale du film à travers les yeux de l'écrivain plus âgé (regard omniscient), qui connaît ce qui se passe dans la bande d'Ace, alors que le jeune Gordie ne connaît pas ce qui se passe en même temps que sa propre histoire.
Cela permet d'alterner le montage sur les deux bandes. On peut se dire qu'il a eu le temps de s'informer après son aventure et de prendre du recul. Cela permet aussi d'insister davantage sur les liens entre Gordie et Chris.
Cette structure permet des émotions diverses : le sentiment que tout se joue dans les premières années de la vie, la perception que le hasard conduit toute vie, la nostalgie du temps qui passe.
La voix off renforce l'idée de nostalgie.
A la fin du film, l'écrivain pose la question au spectateur : « Je n'ai plus eu d'amis comme à 12 ans. Bon Dieu ! N'est-on pas tous pareils ? »
[...] Vern et Teddy se réjouissent, mais Gordie décide d'abandonner le corps. Pleurs Sourire Tension Soulagement Jouissance Retenue devant la mort. o Troisième exemple : Gordie fuit devant le chien. Gordon, de retour chez l'épicier, est poursuivi par un chien féroce. Quand il a franchi les grilles et qu'ils ont retrouvé leur calme, ils se rendent compte que ce chien est inoffensif. La peur se transforme en rire. Si l'on n'avait pas eu peur pour Gordie, il n'y aurait aucune raison de rire. [...]
[...] Gordie deviendra écrivain et Chris sera avocat (en souvenir de l'injustice qu'il a vécue avec sa maîtresse dans l'affaire du lait D'ailleurs, Gordie sauve Chris d'un couteau sous la gorge tenu par Ace. Plus tard, à l'âge adulte, Chris sera égorgé. Gordie n'aura pas été là pour le sauver, d'où une culpabilité mêlée de nostalgie de Gordon. Personnalité de chacun : o Chris : intello secret. C'est le meneur du groupe. Il est assimilé à sa famille délinquante et est donc suspecté quoiqu'il fasse. o Gordie : mignon énergique. [...]
[...] Commentaire du film : Stand by me de Rob Reiner Film sur l'amitié, l'absence et la disparition. Ce film est tiré d'une nouvelle semi-autographique de Stephen King (The Body, 1982) Structure en double point de vue : L'ouverture et la fermeture se font sur l'écrivain Gordon Lachance. Ceci permet de voir le flash back qui est l'histoire principale du film à travers les yeux de l'écrivain plus âgé (regard omniscient), qui connaît ce qui se passe dans la bande d'Ace, alors que le jeune Gordie ne connaît pas ce qui se passe en même temps que sa propre histoire. [...]
[...] On a donc tendance à le croire. Pendant ce flash back, on entend aussi la voix de Vern en off qui raconte son histoire, à savoir comment il a entendu son frère parler du cadavre. On entend aussi la voix de Gordie en off lorsqu'il raconte son histoire de gerborama. Voyage initiatique : Les quatre fuient le monde des adultes si décevant, et affirmer leurs personnalités et mettre à nu leurs blessures. C'est le dernier été avant le lycée, tremplin vers le monde adulte. [...]
[...] Gordie, lui, a besoin de finir le voyage. C'est lié à la mort de son frère. Il parle au cadavre : Pourquoi a-t-il fallu que tu meures ? Il pleure enfin. Il redevient normal à ses propres yeux. Il refuse alors de ramener le corps. Quand Gordie braque le revolver sur Ace, est-ce le cadavre qu'il défend ou sa propre peau ? Ni l'un, ni l'autre. Il veut vivre son rêve de pionnier jusqu'au bout. Le récit C'est un film classique en trois parties : 1. [...]
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