Fils du poète Arseni Tarkovskin Andréï Tarkovski étudie la musique, la peinture, la sculpture, l'arabe avant de rentrer, en 1956 au VKIG (Institut central du cinéma de l'URSS) à Moscou.
Après son film de fin d'études en 1960, intitulé « Le rouleau compresseur et le violon » et deux autres films majeurs de sa carrière « L'enfance d'Yvan », en 1962 qui recevra un prix au festival de Cannes et enfin Andreï Roublev, Tarkovski réalise en 1972 « Solaris » (dont les rôles principaux sont attribués à Donatas Banionis qui joue Kris Kelvin) et Natalya Bondarchuk, Harey. Le film est une adaptation du roman éponyme de l'écrivain polonais Stanislas Lem. Le scénario et les dialogues sont de Andréï Tarkovski et de Frédéric Gorenstein et la musique originale est de Edouard Artemiev, à laquelle s'ajoute la présence récurrente du « prélude choral en fa mineur » de Jean-Sébastien Bach.
« Solaris » a reçu le Grand Prix Spécial du Jury du Festival de Cannes de 1972 et celui du Centre International Évangélique du Film.
[...] Dans ce témoignage vidéo, filmé en noir et blanc, on voit tour à tour des médecins et des chercheurs scientifiques en rapport avec la planète Solaris (recherchers qu'ils dénomment la solaristique Burton y déclare avoir vu, dans les vagues du gigantesque océan qu'est Solaris un enfant de quatre mètres de haut environ, dont le visage ressemblait trait pour trait à celui du fils d'un pilote disparu auquel il alla annoncer la mort à sa veuve, de retour de Solaris Les scientifiques, devant le témoignage apparemment invraisemblable de Burton (la possibilité d'une vie humaine ailleurs que sur terre) les scientifiques le diagnostiquent comme ayant été l'objet d'hallucinations et évoquent la possibilité d'arrêter les recherches sur solaris. Pourtant, Kris Kelvin, psychologue se prépare au voyage. [...]
[...] Il fait le tri dans ses affaires, emmène cette fameuse vidéo avec le feu de bois et il brûle la photo d'une femme dont on ignore le nom et son rapport avec Kelvin au début du film. Il part le lendemain pour rejoindre une station où doivent se trouver trois scientifiques dont la mission est d'étudier la planète pensante (différents plans présentent cet Océan dont l'étendue semble infinie et qui est animés par des mouvements lents mais d'une grande ampleur). Une grande économie de plans décrivent le voyage interplanétaire. Les deux seuls sont le visage de Kelvin, sous un scaphandre et l'arrivée de sa navette sur solaris, vu de cette planète. [...]
[...] Les derniers plans du film qui lui succèdent montre Kris près d'un fleuve (où une plante sous-marine se secoue au gré du courant et qui semble être la même que Kris contemplait avant de partir sur Solaris) auquel il se met à tourner le dos pour découvrir la même maison que son père avait sur terre. Son, père l'aperçoit alors par la fenêtre, s'approche sur le pas de la porte en restant immobile et en regardant Kris, Kris se met alors à genoux et en serrant les jambes de son père. S'ensuit un long zoom arrière nous faisant peu à peu découvrir que cette maison est sur un îlot au milieu de Solaris. [...]
[...] Solaris (Andréï Tarkovski) Présentation Fils du poète Arseni Tarkovskin Andréï Tarkovski étudie la musique, la peinture, la sculpture, l'arabe avant de rentrer, en 1956 au VKIG (Institut central du cinéma de l'URSS) à Moscou Après son film de fin d'études en 1960, intitulé Le rouleau compresseur et le violon et d'autres films majeurs de sa carrière L'enfance d'Yvan en 1962 qui recevra un prix au Festival de Cannes et enfin Andreï Roublev, Tarkovski réalise en 1972 Solaris (dont les rôles principaux sont attribués à Donatas Banionis qui joue Kris Kelvin) et Natalya Bondarchuk, Harey. Le film est une adaptation du roman éponyme de l'écrivain polonais Stanislas Lem. Le scénario et les dialogues sont de Andréï Tarkovski et de Frédéric Gorenstein et la musique originale est de Edouard Artemiev, à laquelle s'ajoute la présence récurrente du prélude choral en fa mineur de Jean-Sébastien Bach. Solaris a reçu le Grand Prix Spécial du Jury du Festival de Cannes de 1972 et celui du Centre International Évangélique du Film. [...]
[...] C'est la honte qui sauvera l'humanité dit Kris. La notion de sauvetage renvoie à la notion de rédemption, de salut par rapport aux péchés (dans cette optique, Tarkovski adopterait un point de vue chrétien) qui se présente à l'homme : celle de se racheter de la souffrance qu'il a infligé à autrui, celle d'être plus attentif à sa fragilité, à sa vulnérabilité C'est le salut qu'a trouvé Kris en aimant de nouveau Harey et en étant là, malgré son hyperdépendance affective. [...]
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