Analyse du film Shining de Stanley Kubrick (11 pages)
Le 23 mai 1980, le film Shining de Stanley Kubrick sort en salle aux Etats-Unis. Le film est une adaptation du roman The Shining de Stephen King. On découvre la famille de Jack Torrance, un ancien professeur devenu écrivain qui peine à trouver l'inspiration. Il accepte un poste de gardien dans l'hôtel Overlook en pensant que cet isolement lui permettra d'écrire un roman. Le film nous raconte comment Jack sombre petit à petit dans la folie. Tout semble mis en ?uvre pour l'y aider, un hôtel retiré dans les montagnes, une tempête de neige qui empêche toute communication avec le monde extérieur et son angoisse de la page blanche. Son dernier film Barry Lyndon n'a pas eu le succès attendu, et Stanley Kubrick a besoin d'un succès commercial. On lui propose de tourner une adaptation du best-seller de Stephen King The Shining, qui repose sur l'idée d'une maison hantée. Il retravaille le scénario avec Diane Johnson. En 1973, le film l'Exorciste sort en salle et devient alors à l'époque la référence en matière de film d'horreur. Kubrick veut proposer une nouvelle approche de ce genre de film, il joue avec les codes et souhaite faire monter l'angoisse plutôt que de marteler le spectateur avec des images gores. Il préfère explorer la voie du roman gothique plutôt que celle du roman d'horreur, et le scénario en est profondément changé. Le spectateur est guidé tout au long du film, grâce aux inters titres qui rythme l'histoire. Dans ce film, Stanley Kubrick ne se focalise pas sur une seule caractéristique, il use du pouvoir des images, de la musique et des personnages pour donner une telle dimension à Shining.
I) Fiche technique
II) Synopsis
III) Distribution
IV) Filmographie
V) Analyse du film
[...] Son dernier film Barry Lyndon n'a pas eu le succès attendu, et Stanley Kubrick a besoin d'un succès commercial. On lui propose de tourner une adaptation du best-seller de Stephen King The Shining, qui repose sur l'idée d'une maison hantée. Il retravaille le scénario avec Diane Johnson. En 1973, le film l'Exorciste sort en salle et devient alors à l'époque la référence en matière de film d'horreur. Kubrick veut proposer une nouvelle approche de ce genre de film, il joue avec les codes et souhaite faire monter l'angoisse plutôt que de marteler le spectateur avec des images gores. [...]
[...] Le tournage durera presque un an. Les acteurs sont moralement très épuisés, mais tout ce travail donnera vie à l'un des meilleurs films de Kubrick. ANNEXE Tous les intérieurs aussi bien que l'envers de l'hôtel ont été spécialement construits aux Studios Elstree à Londres, Angleterre. L'administration du Timberline a demandé que Stanley Kubrick n'utilise pas la chambre 217 dans son film, de peur que plus personne ne veuille l'utiliser. Il a donc changé en prenant la chambre 237, qui n'existe pas. [...]
[...] Le marron, l'orange et le rouge sont des couleurs très présentes. Le rouge est une allusion directe au sang, implicitement, lorsque Danny écrit redrum sur la porte, c'est avec un rouge à lèvre de couleur rouge ou plus explicitement lors que la vague déferle, elle est de couleur rouge, il s'agit d'une vague de sang (qui fait référence au cimetière indien, mais aussi aux différents meurtres qui ont été commis dans l'hôtel). Le blanc aussi tient un rôle fondamental, il symbolise la neige et la lumière. [...]
[...] Selon Stephen King, Kubrick pensait aussi à Harrison Ford. Danny Lloyd était si jeune et comme ce fut son premier emploi d'acteur, Stanley Kubrick était extrêmement protecteur avec lui. Pendant le tournage du film, Danny pensait qu'il jouait dans un film dramatique, pas dans un film d'horreur. Il a comprit sept ans plus tard, quand il avait 13 ans et qu'on lui a montré une version révisée du film. Il n'a vu la version longue du film seulement à 17 ans, soit onze ans après qu'il ait joué dedans. [...]
[...] Dans l'escalier, elle arrive à le frapper. Inconscient, elle traine Jack jusque dans la réserve et l'y enferme. Il la prévient qu'il a trafiqué la radio ainsi que la chenillette, Wendy comprend qu'elle est coincée. Quelqu'un frappe à la porte, il s'agit de Grady. Si dans cette scène il n'y a pas de miroir, il n'y a pas non plus de face à face avec le serveur, celui lui parle à travers la porte, d'ailleurs on ne le voit pas. [...]
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