Ridicule, Patrice, Leconte, étude, film
Le film commence dans les Dombes. Les paysans y meurent très vite à cause des moustiques du marais.
À cause de cela le seigneur des terres Grégoire Ponceludon de Malavoy, décide d'aller à Versailles pour solliciter le roi.
Départ de Grégoire pour la cour de Versailles
il est invité par madame de Blayac à venir à une petite réunion.
À la maison du marquis de Bellegarde, sa fille, Mathilde, revient, elle essaye de créer une tenue de plongée.
Au dîner, il fait un bon mot, qui le rend célèbre.
Mathilde se noie presque en réalisant ses expériences et Grégoire ne veut plus qu'elle risque sa vie. L'abbé et madame de Blayac invitent Grégoire et seulement lui à un dîner. Ils décident de faire un jeu. La personne qui perd le jeu doit quitter la table. Madame de Blayac essaye de distraire Grégoire et à cause d'elle, il perd le jeu.
Le jour suivant, il retourne chez lui, dans les Dombes. Il ne peut pas dire la vérité sur Versailles ni à sa famille ni aux gens du pays.
À Versailles, Mathilde ne veut pas vivre sans amour.
En même temps, l'abbé se suicide figurativement. Dans un spectacle, il dit qu'il peut faire la preuve de l'existence de Dieu, comme le contraire. Il perd la faveur du roi qui ne plaisante pas sur la religion. Madame de Blayac a perdu son amant. Elle écrit à Grégoire et lui demande de revenir. Il vient tout de suite. À la cour, elle demande que Grégoire reste avec elle, et elle est jalouse quand il veut parler à la jeune Mathilde.
Madame de Blayac le présente au roi. Pendant un spectacle, il se bagarre avec un militaire et ils décident se battre en duel. Il gagne le duel et part avec Mathilde.
Grégoire, invité à une réception où on le fait trébucher au cours d'une danse de manière à le ridiculiser, décide de quitter la Cour.
Toujours fidèle à sa volonté d'assainir les terres de Dombes, le baron Grégoire Ponceludon de Malavoy obtint, en sa récente qualité d'ingénieur hydrographe du Génie Civil, de réaliser cette importante entreprise aux côtés de son épouse Mathilde.
[...] Les aristocrates, exilés. Ce sont les idées et les valeurs de Grégoire et Mathilde qui triomphent avec les Lumières. Un monde nouveau s'ouvre, porteur d'espoir en l'humanité, en sa capacité à plus de justice, d'égalité, de fraternité, de liberté. Cette fin morale montrant le triomphe du peuple sur l'aristocratie réalise donc en quelques sortes l'apologie des idées nouvelles, celles des philosophes des Lumières, annonçant l'avènement de la Révolution française. L'adjuvant : le marquis de Bellegarde et sa fille puis à la fin le Bel esprit et Madame de Blayac ainsi que son obstination, ses connaissances scientifiques et techniques et les Lumières. [...]
[...] L'opposant : L'abbé, Madame de Blayac, les mœurs de la Cour de Versailles ainsi que les ministres et l'obscurantisme. L'émetteur : la maladie qui frappe les paysans dans son marais ainsi que la justice, la générosité et son idéalisme Le sujet : Grégoire Ponceludon de Malavoy. Le destinataire : les paysans ainsi que le tiers Etats qui, grâce aux finances accordées par le Roi, n'attraperont plus cette maladie qui était un véritable fléau. L'objet : Le Roi qui peut lui accorder des finances. La quête : parvenir à pouvoir assécher son marais. [...]
[...] Ridicule illustre également des nouveautés en matière de hiérarchie sociale. En effet, en dressant au rang d'ingénieur hydrographe du Génie Civil et en réalisant son projet Grégoire prouve parfaitement qu'un petit noble de province peut parfaitement réussir à être entendu à la cour pour peu qu'il ait de ce Bel Esprit dont les courtisans raffolent. Enfin, ce film illustre également les avancées du siècle des Lumières au niveau de l'éducation. Mathilde s'intéresse de près aux sourds muets tout en les respectant ce qui est rare pour l'époque puisque dans le film la plupart des autres gens se moquent de ces gens là en les voyant, les prenants pour des déficients intellectuels. [...]
[...] Etude du film Ridicule de Patrice Leconte (1997) Schéma actantiel du film Ridicule : Grégoire Ponceludon de Malavoy pourrait être comparé à l'Ingénu de Voltaire. En effet, tous deux sont plutôt naïfs sur la société de Versailles, ils ne sont pas au courant des coutumes de la Cour ainsi que des ses vices puisque tous deux ont vécu bien loin de ce monde trop superficiel. De plus, lors de leur quête, tous deux tombent amoureux de la fille des gens qui acceptent de les héberger : Mlle de St Yves, la fille des Kerkabon, pour l'Ingénu et Mathilde, la fille du marquis de Bellegarde, pour Ponceludon de Malavoy. [...]
[...] L'abbé: Pauvres gens, comme un malheur ne vient jamais seul, leur seule évocation provoque l'ennui. (C'est une allusion piquante) Grégoire: - les paysans ne nourrissent pas seulement les moustiques, ils nourrissent aussi les aristocrates (c'est un jeu de mots) Un noble: - Il est moins sot qu'il en a l'air. Grégoire: -C'est toute la différence entre nous, Monsieur (c'est une allusion piquante) C'est ce Bel esprit dont il a fait preuve qui lui a permis de pouvoir véritablement s'intégrer dans la cour et de faire repérer par Madame de Blayac. [...]
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