Le monde des affaires au cinéma

Résumé du document

Extrait 1 : "A corner in a wheat", 1909 ? Griffith (13 min) (États-Unis)
A l'époque, seulement des plans fixes, généralement un seul angle de vue ; petit à petit le langage se développe. Ici, innovation : question du montage (sur le plan narratif).
Comment dès les origines, le monde des affaires est un sujet pour le cinéma et comment ce monde des pauvres/riches va contribuer au développement cinématographique, où Griffith a systématisé l'emploi du montage alterné c.à.d. alterné des plans qui concernent des actions différentes mais simultanées dans le temps ? ; intérêt sur le plan narratif du téléspectateur, différent d'un plan parallèle : pas de simultanéité dans le temps (...)

Extraits

[...] Page 21 Le monde des affaires dans le cinéma Remarques 1er extrait : Building très imposant. Immense table, autour : vieux hommes d'affaires. Grand patron : cigare, il est très au-dessus de ses partenaires. Tout le monde l'écoute et s'écrase lorsqu'il tousse. Il se suicide en sautant par la fenêtre. Il n'a pas du tout l'air effrayé par ce qu'il va faire, il est même content de se jeter dans le vide, il se libère. Idée de pesanteur, et de légèreté en se jetant. [...]

[...] Opposition de ces 2 figures de patrons. Remarques 1er extrait : Plans champ contre champ. Fauteuil roulant en forme de trône, personnage immobile, en face au contraire l'autre bouge beaucoup. Il est gros, vieux, sec, dur, cynique L'héritier est jeune, dynamique Opposition de leurs valeurs : humain, famille bétail argent. Vision de Bailey au niveau de la communauté d'êtres humains, pas d'individualisme ; autre façon de faire du business. Dimension aussi de LT du développement de l'entreprise. Horizon temporel ; Porter : l'E joue à CT, le bon Bailey : LT, I 2ème extrait : Proposition d'embauche de Porter destiné à Bailey. [...]

[...] Sur le succès du monde professionnel, du pouvoir, de l'argent : possible de gravir les échelons, ses efforts sont reconnus, ici, on peut s'épanouir, être humain ; opposition avec le monde du business pur déjà observé, avec que des gens froids, inhumains . Plus dans l'idée de se battre avec un système dur, ici gens responsables, bons, il n'y a qu'une personne sombre : Sigourney Weaver. Elément à éliminer. Place de la femme : réussite contre une autre femme et grâce à l'intervention d'un homme (Harrison Ford). Sigourney ressemble plus un homme, elle n'a pas les caractéristiques associées au comportement féminin. [...]

[...] Arrivée dans le bureau du patron : toujours les mêmes caractéristiques. Il est entouré de personnel, il est au centre : il dirige ; renforce l'idée de sa domination, de son pouvoir. Il a sans doute magouillé, il a réussi à devenir le seul actionnaire, il détient toutes les actions et s'y assoit dessus comme il s'assoit sur le journalisme. Page 10 Le monde des affaires dans le cinéma Entrée d'un patron de journal. Dans les affaires, quand on perd : c'est tout. [...]

[...] Ce personnage s'oppose à son concurrent Ramsey : la faiblesse, il est maigre, courbé. A la fin, il fait une attaque cardiaque : autre victime quand rayé du marché. Elimination du concurrent aux sens figuré et propre. Valeurs de Ramsey : amitié, valeurs du cœur, fait un discours très sentimental, et d'un autre côté, Kirby ne fait aucune émotion. Ses hommes d'affaires restent de marbre. Mais lui semble troublé, hésitant, il est en train de changer ; évolution morale intérieure. [...]