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Ce travail de comparaison, inscrit dans le cadre du cours intitulé « Contes : textes, iconotextes, scènes, films », propose d'analyser les deux figures complémentaires que sont celle de « Snow White » et celle de la « Reine ». Mon texte est séparé en trois parties distinctes qui sont équivalentes à ces trois situations : le mobile du meurtre, la tentative de mise à mort et la fin. La première se concentre sur la présence du miroir comme le leitmotiv de la jalousie des « Reines ». Dans le deuxième, l'ambition démesurée des « Reines » les conduit à un premier échec qui est vite écarté grâce à la magie. La dernière traite des deux fins possibles pour les deux figures complémentaires.
[...] En outre, elle est plus que sulfureuse de par sa tenue et son attitude. Ses créateurs la décrivent ainsi : elle a « des yeux ronds, des bouclettes à la mode, une jupe écourtée, une jarretière, un visage grivois, et un air de naïveté provocatrice » (« large round eyes, fashionable spit curls, an abbreviated skirt, a garter, a saucy figure, and an air of provocative naïveté »). Elle correspond à tous les codes de l'époque de la femme dite sexy aux yeux des hommes. [...]
[...] ] La Reine : « Approche-toi. La Princesse Snow White doit partir pour l'internat cet après-midi. Tu l'y conduiras. Quand tu seras à l'entrée ouest, tu prendras la vieille route qui tourne à gauche . » Berthold : « Mais Majesté, cette route mène au plus profond de la forêt. » La Reine : « Tu prendras cette route. Quand tu auras atteint le cœur même de cette forêt - eh bien » [elle siffle ses mots] « tu tueras la Princesse. [...]
[...] Cependant, Betty Boop, tout comme Princess Snow White, montre d'une certaine forme de « ruse », car elles prennent l'initiative de parler à leurs bourreaux. Elles sont moins passives qu'elles en ont l'air. Dans la figure suivante, la jarretière que Betty Boop a perdue est posée par l'arbre vivant sur la motte de neige qui fait office de tombe. Cet objet est un emblème de ses attraits sexy, mais il doit aussi prouver qu'elle est bien morte. Les forces occultes réussissent Comme j'ai pu le constater plus haut, les « Snow White » se sont fait aider pour fuir. [...]
[...] Avec l'aide de la sorcière, elle se transforme en pâtissier. Elle fait goûter à son ennemie jurée la partie rouge de la pomme qui tue instantanément. Ce fruit n'est pas sans rappeler la Genèse où Ève croque la pomme qui provient « de l'arbre de la connaissance et de la sagesse » (« from the tree of knowledge and wisdom »). En croquant ce fruit, Princess Snow White met fin à son innocence intellectuelle tout comme Ève. En d'autres termes, Princess Snow White passe de l'enfance à la maturité : elle devient une adulte en « mourant ». [...]
[...] Ceci dit, le court-métrage dispose d'éléments semblables à ceux de chez White et Disney. La célèbre question est entonnée par Queen dans la figure 3 : « Magic mirror in my hand, who is the fairest in the land? » (« Miroir magique dans ma main, dis-moi qui est la plus belle du royaume ? ») et le miroir lui répond sur le même ton : « You are the fairest in the land » (« C'est toi la plus belle du royaume »). [...]
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