Le Procès de Bobigny (2006) - Le droit à l'avortement

Thèmes abordés

Cinéma, téléfilm, film, commentaire, Le Procès de Bobigny, 2006, avortement, François LUCIANI, drame, Bobigny, viol, droit à l'avortement, France, inégalités sociales, injustice, condition féminine, droits des femmes, droit, loi de 1920, IVG interruption volontaire de grossesse, avortement clandestin, procès de Bobigny, Gisèle HALIMI, loi Veil

Résumé du document

En 1972 à Bobigny, Léa, une jeune fille mineure, tombe enceinte à la suite d'un viol. Elle décide donc d'avorter, avec l'aide de sa mère Martine. Par manque de moyen, Martine est contrainte d'avoir recours à l'avortement clandestin, bien que ce soit illégal dans le pays. Malheureusement, les deux femmes sont dénoncées et doivent passer au tribunal. La mère demande alors à l'avocate Gisèle HALIMI de les défendre, sa fille et elle, au cours de leur procès qui va prendre une ampleur inédite.

Extraits

[...] Le procès est retransmis en direct. La victoire : Finalement, Léa s'en sort sans aucune peine, tout comme Colette. Martine n'est soumise qu'à 500 francs d'amende. Marguerite, elle, n'est condamnée qu'à un an de prison. La réussite de ce procès constitue la victoire des partisans de l'interruption volontaire de grossesse. Citations Vous vous présentez non comme une criminelle, mais comme la victime d'une loi criminelle. Giselle HALAMI à Martine Les témoignages : Martine LANGLOIS : La seule chose que je regrette, c'est de ne pas avoir eu suffisamment d'argent pour la faire opérer dignement [ . [...]

[...] Elle demande aussi de faire du procès un événement public. Giselle prévient Martine de la prise de risque que représente la mise en accusation d'une loi : soit elles reçoivent la peine maximale, soit elles gagnent la liberté. Le procès de Léa : l'association CHOISIR médiatise la situation de Léa pour interpeller la population. Cependant, Léa est virée de son lycée quand il découvre ce qui est arrivé ; mais Giselle soutient qu'il faut que les gens soient touchés par son histoire pour convaincre les juges. [...]

[...] Face à l'insistance de sa fille, elle accepte finalement qu'elle se fasse avorter. Colette Solin (Nathalie Besançon) est une collègue et amie de Martine. Elle est formellement opposée à l'avortement de par ses croyances chrétiennes. Elle finit toutefois par aider Martine malgré sa foi, en la conseillant de faire appel à une dame, nommée Marguerite, pour faire avorter sa fille. Marguerite Chauvelier (Sophie Le Tellier) s'est déjà fait avorter 14 fois elle-même, mais ne l'a jamais fait sur quelqu'un d'autre. [...]

[...] / Nous demandons de laisser aux femmes le droit de décider de donner ou de ne pas donner la vie. Aujourd'hui est un grand jour pour les femmes, pour la loi, pour la liberté. Giselle HALAMI Intérêt Valeur documentaire : Ce téléfilm reprend l'affaire réelle du procès de Bobigny [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Procès_de_Bobigny] , et si le nom de la mère et de la fille est modifié, Gisèle HALIMI, est représentée sous son vrai nom. La comédienne prononce la plaidoirie réelle de l'avocate [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Avocat_(métier)] en 1972. [...]

[...] Par manque de moyen, Martine est contrainte d'avoir recours à l'avortement clandestin, bien que ce soit illégal dans le pays. Malheureusement, les deux femmes sont dénoncées et doivent passer au tribunal. La mère demande alors à l'avocate Gisèle HALIMI de les défendre, sa fille et elle, au cours de leur procès qui va prendre une ampleur inédite. Personnages principaux Gisèle Halimi [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Gisèle_Halimi] (Anouk Grinberg [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Anouk_Grinberg]) est une avocate, militante féministe et femme politique franco-tunisienne. Elle fonde le mouvement Choisir la cause des femmes, aux côtés notamment de Simone de Beauvoir et Jean Rostand. [...]