linguistique, langue française, Alain Resnais, Muriel ou le temps d'un retour, cinéma
Nous avons choisi d'étudier le film Muriel ou le temps d'un retour d'Alain Resnais. En effet ayant déjà vu Hiroshima mon amour et Mon oncle d'Amérique sans vraiment les comprendre, la complexité des film de ce réalisateur nous a attirée, et nous a donné envie de mieux cerner la volonté du cinéaste et de savoir repérer les procédés utilisés pour faire passer son message.
La méthode de travail que nous avons choisie pour étudier ce film a consisté à faire des recherches et étudier les détails du film avant de l'avoir vu. Ainsi lors du premier visionnage, tout nous a paru plus accessible et nous avons pu capter des références et allusions qui nous auraient été invisibles avant.
[...] Cette voix off donne un aspect narratif à la séquence interrompu par deux plans épaules serrés de face, l'un de Bernard l'autre de Jean, qui regardent les images. Le vieux Jean dit : Mais où il est maintenant ce gars là ? Bernard répond : Il se ballade à Boulogne comme tout le monde. Et son interlocuteur lui répond : Mais vous aussi . La vidéo que Bernard diffuse est assez paradoxale. En effet elle montre des soldats souriant, s'amusant tout en portant des armes, en s'entraînant à tirer. On y voit aussi des images touristiques de minarets, de piscine, d'enfants, etc . [...]
[...] p.6 Découverte d'Alphonse La confession de Bernard VII CONCLUSION . p.11 VIII SOURCES . p.12 I - INTRODUCTION Nous avons choisi d'étudier le film Muriel ou le temps d'un retour d'Alain RESNAIS. En effet ayant déjà vu Hiroshima mon amour et mon oncle d'Amérique sans vraiment les comprendre, la complexité des film de ce réalisateur nous a attirée, et nous a donné envie de mieux cerner la volonté du cinéaste et de savoir repérer les procédés utilisés pour faire passer son message. [...]
[...] Il dure près de la moitié du film. ACTE II : Plus bref, il correspond à peu près à une semaine. Bernard projette un film en 8mm au Vieux Jean. On y entend en voix off la confession de Bernard. ACTE III : Il reprend des fragments des séquences antérieures en les développant. ACTE IV : retour à la discontinuité. Il se déroule sur une semaine et dure environs 10mn. ACTE V : Robert s'en fuit et dit au revoir à Hélène. [...]
[...] Comment on revient d'un drame, comment on s'en remet. Les personnages de Muriel sont des gens qui ne s'en remettent pas Jean Cayrol 2 Jean Cayrol 3 Choix techniques L'histoire se situe à Boulogne. Cette ville a été choisie malgré les réticences d'Alain RESNAIS pour son histoire douloureuse pendant la guerre. Une partie de la ville a été totalement reconstruite, et Jean CAYROL s'y est intéressé car tout y est à la fois vrai et faux. Tout bouge toujours, on ne peut pas se poser une minute, et ce malaise perpétuel que vivent les personnages se ressent par le lieux dans lequel ils évoluent. [...]
[...] Il est donc difficile d'interpréter la volonté d'Alain RESNAIS quant à cet extrait. Un détail pourtant pourrait nous orienter : les plans des soldats marchant, seuls leurs corps filmés et non leurs têtes Cela nous montre leur côté anonyme mais aussi leur manque d'humanité. Pour finir, on retrouve des métaphores alimentaires dans le discours de Bernard comme un sac de pommes de terre éventré en parlant du corps de Muriel). Cette liaison sémantique entre la nourriture et la torture se retrouve tout au long du film et tous les dialogues des repas réunissant les personnages sont remplis d'allusions et de correspondances lexicales avec le témoignage de Bernard. [...]
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