Religion, Monty Python's Life of Brian, Terry Jones, Terry Gilliam, Françoise Thomé-Gomez, Jésus, messie, Christ, blasphème religieux, prophète, crucifixion, relique sacrée, humour
L'analyse de Françoise Thomé-Gomez dégage deux axes de réflexion : la différence entre Brian et le Christ ; la (mal)chance d'avoir été choisi comme prophète par la foule.
Ce « Messie d'à côté » serait « un double humain, trop humain de Jésus » comme le mentionne l'auteur. C'est sur ce point que la critique religieuse a mis l'accent, comme dans cette déclaration d'un des porte-paroles de l'archidiocèse de New York prétendant que « le film donne un aspect ridicule voire comique au personnage du Christ et est pour les chrétiens blasphématoire ». Pourtant Brian et le Christ partagent le même espace scénique dans deux scènes : l'arrivée des Rois Mages à l'étable et le sermon sur la montagne. Il est donc impossible de les confondre.
[...] In ninety minutes of runing time, the only visual references to Jesus are a brief shot of a crib at Bethlehem at the beginning of the film, in the most tacky Christmans postcard style, complete with glowing babe and singing choirs of angels, and a couple of distant shots of him during the Sermon on Mount, with a crowd of thousand gathered adoringly on the hillside in the most classic Hollywood style ». Même si Monty Python's Life of Brian a suscité de nombreuses accusations de blasphème de la part de religieux, cela n'a pas découragé le cinéma de produire des œuvres cinématographiques où une figure christique apparaît. L'auteur mentionne Il Ladrone (Le Larron, Pasquale Festa Campanile, 1980) car il est question d'un personnage qui peut être confondu avec le Christ. [...]
[...] Caleb ne peut être confondu avec lui ce qui n'est pas le cas de Greaser's Palace (Robert Downey Sr., 1972) où Jesse est le fils de Dieu même s'il vit en plein western. Il n'a ni disciples ni suiveurs alors qu'il accomplit des miracles comme marcher sur l'eau et ressusciter un homme. Il s'oppose en tout point à Brian qui n'est pas le Messie mais qui est poursuivi assidûment par la foule. Elle lui demande des bénédictions, des signes et des miracles. [...]
[...] Monty Python's Life of Brian - Terry Jones & Terry Gilliam (1979) - Analyse des analyses de l'œuvre Comme le larron de Campanile, Brian est un double humain, trop humain, de Jésus, et il devra à leur commune étoile, non seulement une rapide visite des Rois Mages, qui se sont trompés de porte à sa naissance [(c'est le prologue)], mais sans doute encore de finir crucifié sur le Golgotha, un jour de grande affluence où les légionnaires sont débordés voisinage divin, point : la place de Brian n'est pas, à l'évidence, prévue dans les Écritures)]. [...]
[...] ] la foule commence à poursuivre Brian en décrétant qu'il est le messie et en assimilant ses gestes à des miracles, ses injures à des bénédictions, sa gourde à une relique sacrée et sa sandale - égarée dans la course pour échapper à cette horde de disciples improvisés - à un signe spirituel ». Dès le lendemain, deux « courants » sont créés les « sectateurs de la Gourde et ceux de la Chaussure ». Ces deux symboles sont des objets de la vie quotidienne qui ont pris une dimension liturgique en une seule nuit et ils sont à la base de la divergence de point de vue au sein du même groupe. L'analyse de Françoise Thomé-Gomez dépeint les différents aspects qui ressortent de Monty Python's Life of Brian. [...]
[...] C'est à dire les situations comiques voire ironiques auxquelles Brian est confronté. Elle finit sur une touche d'humour propre au Monty Python qui explique que la fiction peut rejoindre la réalité. C'est là tout le génie du film. [...]
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