Comment parler de l'image de New York au cinéma sans parler de Woody Allen ? En effet, sa filmographie compte près de 40 films new-yorkais. Dans chacun de ces films, Allen déclare sa flamme à la Grosse Pomme, ville où il est né et qu'il n'a quasiment jamais quittée. Manhattan, réalisé en 1979, reste à ce jour le film emblématique de son amour pour New York. Un amour qui s'exprime dès la première séquence, succession de plans de la ville, sur laquelle on peut entendre, en voix-off, le personnage principal, Issac Davis, écrire et réécrire les premières lignes de son roman. Mais cette séquence n'offre-t-elle qu'une vision idéalisée de New York ?
[...] Le morceau révèle la passion de Woody Allen pour le jazz et fait de New-York la ville de la culture. D'autre part, Woody Allen idéalise New-York avec des plans très marquants. En effet, la fin de la séquence est constituée de vue de Manhattan depuis Central Park, puis de plan au cœur de la vie nocturne de Manhattan. Un couple s'embrasse amoureusement sur un balcon, la ville s'étendant derrière eux. La ville s'illumine et gagne en effervescence. L'apogée de cette idéalisation est atteinte avec le dernier plan. [...]
[...] New-York, VILLE DU PARADOXE En effet, ce dernier plan, presque fantasmé, n'est pas à l'image de la séquence. Woody Allen choisit en fait d'offrir une vision assez réaliste de New-York. Comme il le dit au travers de son personnage, New-York est une ville qui exist[e] en noir et blanc New-York est la ville de tous les contrastes. C'est ainsi que Woody Allen crée de nombreux contrastes cette séquence. Il oppose un plan où l'on voit du linge sécher, coincé entre les immeubles, et un plan où hommes d'affaires et femmes actives marchent le long d'hôtels de luxe. [...]
[...] Manhattan de Woody Allen (1979) Comment parler de l'image de New York au cinéma sans parler de Woody Allen ? En effet, sa filmographie compte près de 40 films new-yorkais. Dans chacun de ces films, Allen déclare sa flamme à la Grosse Pomme, ville où il est né et qu'il n'a quasiment jamais quittée. Manhattan, réalisé en 1979, reste à ce jour le film emblématique de son amour pour New York. Un amour qui s'exprime dès la première séquence, succession de plans de la ville, sur laquelle on peut entendre, en voix-off, le personnage principal, Issac Davis, écrire et réécrire les premières lignes de son roman. [...]
[...] Manhattan est inscrit à la verticale sur un panneau clignotant au milieu du cadre, traçant une ligne de séparation nette entre la gauche du cadre faite de bâtiment sombre, et la droite où le ciel est clair. Allen montre donc que Manhattan est faite de contrastes. Conclusion Finalement, Woody Allen fait de New-York une ville immense, magnifique, dominante, mais surtout paradoxale. Or c'est ce paradoxe que défend le réalisateur, ce sont ces oppositions qui selon lui font de New-York la ville qui fait rêver le monde. Allen aime New-York non pas pour sa beauté ou sa magnificence mais pour ses contradictions qui font d'elle une ville fédératrice. [...]
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