Le Loup de Wall Street, Martin Scorsese, projection cinématographique, plan iconique, Stratton Oakmont Inc, diégèse, identification, son diégétique, son extradiégétique, générique, MGM Metro-Goldwyn-Mayer, Wall Street
Est appliquée l'approche sémio-pragmatique de Roger Odin. Sa méthode est fondée sur six points pour pouvoir analyser convenablement un générique.
On s'intéresse au premier plan iconique, terme utilisé par Odin pour désigner l'ouverture de la projection cinématographique. Le plan fait partie de la diégèse et il a une fonction de symbole. Ceci s'applique parfaitement au Loup de Wall Street : le plan dure quatre secondes. Nous voyons et entendons un lion rugir avec, comme arrière-plan, une image fixe digne d'une carte postale. Puis ce lion se transforme en symbole et le nom "Stratton Oakmont Inc." apparaît. Le spectateur peut paraître déconcerté par ce début, car il pense être face à la mention visuelle et sonore de la maison de production.
[...] Le Loup de Wall Street - Martin Scorsese (2013) - L'analyse du générique Le Loup de Wall Street (Martin Scorsese, 2013) J'appliquerais l'approche sémio-pragmatique de Roger Odin. Sa méthode est fondée sur six points pour pouvoir analyser convenablement un générique. Plan iconique Je vais d'abord m'intéresser au premier plan iconique, terme utilisé par Odin pour désigner l'ouverture de la projection cinématographique. Le plan fait partie de la diégèse et il a une fonction de symbole. Ceci s'applique parfaitement au Loup de Wall Street : le plan dure quatre secondes. [...]
[...] Ces deux images fixes représentent un ours et un taureau qui sont tous les deux dans une pose défensive. Elles sont peut-être une personnification des personnages principaux à savoir Jordan Belfort et d'autres personnages que le spectateur rencontrera plus tard dans la diégèse. Cette fixité de l'image réapparaît dans la troisième partie quand la caméra se fixe sur Jordan. Le spectateur entre dans son monde, car il entendra sa voix et apercevra sa vie de rêve. D'ailleurs, certaines images de cette vie semblent sorties d'une publicité : les coupes de champagne ainsi que l'extérieur et l'intérieur du yacht. [...]
[...] Puis survient, à 00 : 41, la première identification qui est créée par l'illusion de la réalité et par le point de fuite qui crée à son tour un espace tridimensionnel. La deuxième identification intervient quelques secondes plus tard quand le personnage de Jordan Belfort nous est présenté. Le spectateur comprend qu'il est en présence du personnage principal. Il est le narrateur omniscient de la séquence et il est aussi la voix over. Celle-ci nous raconte sa vie grâce à des inserts diégétiques. [...]
[...] Cette dualité peut aussi être perçue dans la publicité : la mauvaise image de Wall Street versus la bonne image de Stratton Oakmont Inc. Puis la diégèse entamée s'arrête, car la voix over décide de nous raconter l'histoire de Jordan depuis son commencement : son premier travail à Wall Street. Les marques d'énonciation Les marques d'énonciation de cette séquence sont très simples, car la plupart sont de simples sautes entre les trois parties : le premier plan iconique, le générique en forme de publicité et la diégèse. [...]
[...] Dans l'un, le son semble être rapide tout comme les images et la voix over peine à se détacher des bruits ambiants. Dans l'autre, la musique est baissée au maximum pour que la voix over puisse définir clairement les principes fondateurs de Stratton Oakmont Inc. Cette musique extradiégétique donne le désir de la fiction alors que les bruits et les dialogues en voix in renforcent le poids de réalité du représenté. Ceci correspond exactement à la troisième partie où sont représentés les sons in. [...]
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