La Liste De Schindler, cinéma, devoir de mémoire, Jurassic Park, fiction, holocauste, Shoah, Les dents de la Mer, polémique, nazisme, juifs
Le cinéma est un art qui touche la majorité de la population et c'est donc pour cela que certains l'utilisent comme soft power. Dans le cadre d'un travail sur la mémoire, on peut se demander si le cinéma peut être un vecteur de ce « devoir de mémoire ». Prenons le cas du film de Spielberg, La Liste De Schindler. Dans une première partie, nous verrons comment Spielberg est arrivé à réaliser ce film puis dans une seconde partie le choix de la fiction pour retranscrire un épisode de l'histoire et enfin la polémique autour du film.
[...] Cette La scène finale est en couleur, car elle montre le présent, et revient à un aspect réel qui sort de la fiction, les vrais rescapés sont encore présents aujourd'hui et perpétue leur mémoire à travers le film et la montre donc à un grand public. Chacun ajoute sa pierre à l'édifice ici la tombe d'Oskar Schindler pour représenter le fait que derrière chaque pierre c'est une personne, une mémoire de ce récit. La majeure partie du film est en noir et blanc c'est ce que Spielberg a d'ailleurs recherché à faire, car elles s'accordent aux archives historiques pour donner un aspect documentaire au film. Il va par ailleurs prendre pour figurants de vrais rescapés juifs. [...]
[...] La polémique autour du filmLa Liste de Schindler reçoit une critique en majorité positive, mais certains comme des historiens ou bien Claude Lanzmann évoquent un avis négatif à la sortie du film. Claude Lanzmann constate dès lors que le film de Spielberg met en scène une histoire singulière qui représente mal la Shoah ou le destin est en majorité collectif. Pour Lanzmann la représentation de l'extermination est pour Spielberg un simple « décor ». Il faut que le monde sache, mais Spielberg a évoqué la Shoah d'une manière optimiste, notamment avec un happy-ending. [...]
[...] Spielberg est indigne de montrer cela. On ne peut pas raconter la Shoah en parlant d'un Allemand qui sauve juifs alors que la majorité des Juifs n'a pas été sauvée. Malgré cette critique, Spielberg lors d'une interview au Monde en 1998, a évoqué que ni lui ni personne ne peut représenter la Shoah qui a touché toute l'Europe. Chacun a son histoire, son point de vue, mais surtout sa propre mémoire. Certains historiens évoquent le fait que certaines scènes sont exagérées et grossières comme celle du train où se trouvent les femmes à Auschwitz et que Oskar Schindler arrive à les sauver pour les faire travailler dans son usine. [...]
[...] La Liste De Schindler - Steven Spielberg (1993) - En quoi le cinéma peut-il contribuer au devoir de mémoire ?Le cinéma est un art qui touche la majorité de la population et c'est donc pour cela que certains l'utilisent comme Soft Power. Dans le cadre d'un travail sur la mémoire, on peut se demander si le cinéma peut être un vecteur de ce “devoir de mémoire”. Prenons le cas du film de Spielberg, La Liste De Schindler. Dans une première partie, nous verrons comment Spielberg est arrivé à réaliser ce film puis dans une seconde partie le choix de la fiction pour retranscrire un épisode de l'histoire et enfin la polémique autour du film.Comment Spielberg a voulu réaliser ce filmSpielberg est un réalisateur du nouvel Hollywood, il est le King de l'Entertainment connu pour ses Blockbusters. [...]
[...] Il est donné d'ailleurs par des gens qui n'étaient pas forcément concernés par ce génocide, mais comme cet évènement n'avait pas de nom on'a voulu en donner un. Il va falloir attendre plusieurs années pour que les juifs persécutés durant le génocide libèrent leur parole et donne un nom à cet évènement historique, il donnera le terme Shoah (“catastrophe” en hébreu) d'où le nom du documentaire de Claude Lanzmann sorti en 1985. Le cinéma permet par ailleurs de toucher un large public, souvent jeune, et le fait que Spielberg ait décidé de choisir la fiction n'est pas anodine. [...]
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