Le film Precious, tiré du roman Push, de l'écrivain américain Sapphire, est un film américain du réalisateur Lee Daniels, sorti en France en mars 2010. Le film, très fidèle au livre, bouleversant remarquablement bien interprété a été présenté au festival de Cannes, et a raflé deux récompenses aux Oscars : meilleur second rôle féminin et meilleure adaptation.
Il conte l'histoire de Precious Jones, une jeune fille noire de Harlem, obèse et séropositive sur qui s'abattent les pires maux (...)
[...] Dès le début, la jeune Precious se rêve blanche. Alors qu'elle est issue d'une famille noire, elle pense fortement que le noir symbolise tout ce qu'il peut y avoir de mauvais à New York. Elle explique dans son récit qu'elle désire fortement que les gens puissent comprendre qu'en dedans, elle est une bonne et brillante personne, tout en associant ses qualités à la peau blanche. Pourtant, la jeune Precious est également sensible aux discours de Farrakhan, espèce de prophète de Harlem, qui prêche la cause des Noirs, et incombe tous les malheurs au blancs, au juifs ou encore aux homosexuels. [...]
[...] Le lendemain, enceinte jusqu'aux yeux, c'est une Precious tétanisée, et peu confiante qui se présente au 21e étage de l'hôtel Teresa de Harlem, dans cette école parallèle : Apprendre de Chacun. Apprendre à chacun S'inscrire dans cet établissement d'alphabétisation des jeunes adultes va bouleverser sa vie. Le professeur, Mrs Avers, révolutionne les manières d'enseigner, et reprend les bases de l'écriture et de la lecture, comprenant le niveau réel de ses élèves. C'est là bas que Precious va se faire ses premières amies : comme elle, ces filles ont eu une vie peuplée d'horreurs et de calamités : Rita, la jeune portoricaine a vu son père tuer sa mère, avant d'être poussée à se prostituer pour gagner sa vie, et de tomber la drogue. [...]
[...] Ici, c'est surtout la lâcheté des familles qui est mise en avant. L'inceste est présenté comme abominable, mais aussi tristement courant : ce n'est qu'en participant à des réunions de dialogue autour de l'inceste que Precious se rend vraiment compte de l'ampleur de la pratique incestueuse. [...]
[...] La jeune Precious est dévastée : elle fait le temps, qui est positif. C'est comme si ce qui précédait n'avait pas suffit, encore fallut il que la jeune fille soit atteinte du SIDA. Par chance, ses enfants Mongo, et Abdul, son deuxième garçon, sain de corps et d'esprit, n'ont eux, pas été contaminés. Malgré le peu d'encouragement des services sociaux, la jeune fille va continuer de se battre. Elle sait qu'il lui faut s'en sortir au plus vite, et sait que les services sociaux risquent de la laisser tomber si elle ne fait pas rapidement montre de progrès congrès, et tangibles. [...]
[...] Comme si cela ne suffisait pas, elle est analphabète : le film montre avec beaucoup d'émotion comme la jeune fille va lutter à la force du poignet pour se sortir de la pauvreté et de l'ignorance Résumé de l'intrigue : Le film est un témoignage poignant de Clareece Precious Jones. On la rencontre dès les premières pages, et avec elles, des problèmes dont l'horreur atteint des profondeurs insondables. Clareece, ou plutôt Precious comme elle aime à se faire appeler, vit dans un appartement minuscule avec sa mère, une mégère triplement obèse qui la martyrise, l'insulte, la bat et va lui faire jusqu'à subir des sévices sexuels. Les sévices sexuels vont d'ailleurs survoler le récit de Precious comme un insecte collant donc on ne pourrait se débarrasser. [...]
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