2011, The Lady, Luc Besson, Michelle Yeoh, David Thewlis, politique, mode de narration, narrateur, mythologie
« The Lady » est un film du réalisateur Luc BESSON, lequel narre une histoire d'amour entre Michael Aris et Aung San Suu Kyi, amour qui résiste à la séparation, l'absence, l'isolement et l'inhumanité de la dictature politique birmane.
[...] The Lady - Luc Besson, Michelle Yeoh et David Thewlis (2011) - Approche politique « The Lady » est un film du réalisateur Luc BESSON, lequel narre une histoire d'amour entre Michael Aris et Aung San Suu Kyi, amour qui résiste à la séparation, l'absence, l'isolement et l'inhumanité de la dictature politique birmane. Ce film riche en émotions narre la biographie de Aung San Suu Kyi, fille d'un partisan de l'indépendance birmane assassiné alors qu'elle a seulement deux ans. Nous aborderons successivement la diégèse du film le mode de narration choisie le jeu mis en place entre le narrateur et le narrataire (III.), et enfin la mythologie (saga et archétypes) mis en place par l'œuvre (IV.). [...]
[...] En effet, dans ce pays, il est interdit de désigner par son nom cette femme de tête, laquelle est désignée comme « La Dame du Lac », « La Dame de Rangoon », ou encore simplement « La Dame ». Ainsi, ce personnage qui a réellement existé en est devenu un symbole, symbole de la féminité, de la non-violence, de la résignation, de l'opiniâtreté. Le film vise moins à retracer le parcours politique de la militante, qu'à rendre hommage à un personnage hors norme, une femme d'un courage exceptionnelle prête à se sacrifier pour son idéal et son peuple. [...]
[...] Le réalisateur souhaitant s'effacer derrière le personnage, le narrateur est de ce fait implicite, de même que le jeu mis en place entre narrateur et narrataire. Il peut s'agir d'un reproche que l'on peut faire au film : le manque de recul par rapport au mythe qu'il veut construire autour du personnage, et qui de fait le prive d'un certain recul par rapport aux sentiments qu'il veut véhiculer. Mythologie (saga et archétypes) mis en place par le film Le film fait revivre le mythe que Aung San Suu Kyi incarne en Birmanie. [...]
[...] Avant même de vivre son histoire d'amour, l'héroïne Aung San Suu Kyi choisi de rester en Birmanie afin de poursuivre le combat de son père, de cette manière le faisant revivre à travers le combat qu'elle mène pour honorer sa mémoire. Mode de narration choisie Le mode de narration choisie par le réalisateur est romanesque. Il s'agit de transcender la biographie de l'opposante au régime militaire birman, laquelle a reçu le prix Nobel de la paix à Oslo en 1991. Ainsi, la perspective adoptée par le réalisateur est volontairement non politique et se focalise sur l'histoire d'amour contrarié de l'héroïne avec celui qui deviendra son mari, malgré l'absence et l'éloignement forcés. [...]
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